Aujourd'hui, la Commission Européenne oblige les industriels et distributeurs a indiquer, via l'étiquetage, l'origine de la viande fraîche et des aliments bruts. Mais en ce qui concerne les plats transformés (plats préparés), elle privilégie l'étiquetage volontaire et n'impose rien.
C'est cette situation que veut changer le député seinomarin Christophe Bouillon. L'élu socialiste s'appuie pour cela sur la législation française : "Avec sa loi consommation de 2014, la France a introduit une disposition légale [...] qui doit rendre obligatoire l'indication du pays d'origine de la viande dans les plats préparés", indique-t-il dans un courrier adressé au député européen français Gilles Pargneaux. Une mesure que le député veut voir appliquée à l'échelle européenne alors qu'une résolution a été votée par le Parlement en ce sens.
"Lever le blocage actuel", Christophe Bouillon
Mais la Commission Européenne n'a pour l'instant pas suivi cette volonté du Parlement : "En revanche, l'opposition de la Commission Européenne, qui privilégie un étiquetage volontaire compte tenu des coûts engendrés par la mise en place d'une obligation pour les industriels et les distributeurs, n'emporte absolument pas l'adhésion de la filière élevage ni même des consommateurs." Et l'élu de demander à la Commission "de faire évoluer la législation européenne et de lever le blocage actuel afin de favoriser une meilleure traçabilité et une plus grande transparence pour les consommateurs européens.
Outre les commissaires européens, Christophe Bouillon a également informé les 13 euro-députés socialistes français de sa démarche.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.