L'accès à la Slovénie ne sera plus autorisé qu'aux "étrangers remplissant les conditions pour entrer dans le pays", à ceux souhaitant y demander l'asile, ainsi qu'à des migrants sélectionnés "au cas par cas, en fonction de motifs humanitaires et en accord avec les règles de l'espace Schengen", a indiqué un communiqué du ministère slovène de l'Intérieur.
Ce petit pays de l'UE, qui s'est rangé depuis plusieurs semaines aux côtés de l'Autriche et des pays des Balkans souhaitant stopper radicalement le flux migratoire, précise que le rétablissement du régime Schengen de libre circulation suppose que "les migrations ne soient plus possible le long de la route des Balkans comme elles l'ont été jusqu'ici".
La Serbie a indiqué, dans un communiqué du ministère de l'Intérieur, qu'elle "s'alignerait" sur la décision de la Slovénie.
La Serbie a été "informée par la Croatie que la Slovénie appliquerait à partir de minuit un nouveau régime d'entrée dans la zone Schengen et qu'elle n'accepterait pas de migrants sans visa valide et passeport, ce qui clôt pratiquement la +route des Balkans+", explique le ministère.
La Slovénie, ainsi que la Croatie, la Serbie et la Macédoine qui se situent sur l'itinéraire des candidats à l'asile partant de Grèce, avaient déjà drastiquement limité les entrées sur leur territoire depuis fin février avec l'instauration d'un quota commun de 580 migrants par jour.
Ce quota ne sera donc plus en vigueur, précise le ministère slovène de l'Intérieur. Dans les faits, entre 50 et 300 migrants par jour en moyenne ont ces derniers jours été autorisés à quitter la Grèce par la Macédoine, restriction qui provoque un engorgement de plus 36.000 migrants en Grèce où les candidats à l'asile continuent à arriver depuis la Turquie.
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