L'AFVT va porter plainte pour "apologie du terrorisme", a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Lundi, le parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire visant le cofondateur d'Action directe après ses propos tenus dans une interview au mensuel marseillais Le Ravi de mars.
"Moi, je les ai trouvés très courageux, en fait. Ils se sont battus courageusement: ils se battent dans les rues de Paris (alors qu'ils) savent qu'il y a 2.000 ou 3.000 flics autour d'eux", y déclare Jean-Marc Rouillan.
Des déclarations qualifiées de "bouillie intellectuelle" par l'AFVT. Ces propos sont "dans une indécence absolue à l?égard des victimes de ce massacre", ajoute-t-elle, estimant que M. Rouillan "se vautre(...) une fois de plus dans la violence".
Condamné pour assassinats, le cofondateur d'Action directe, organisation armée d'extrême gauche qui commettait dans les années 1980 assassinats et attentats, est actuellement en liberté conditionnelle.
Contacté lundi par l'AFP, il a dit assumer ces propos, tout en affirmant qu'il ne s'agissait "pas d'une valorisation du tout" des jihadistes, dont il dit ne pas partager l'idéologie.
"Ces propos sont une offense à la mémoire des victimes et une blessure supplémentaire pour des familles qui ont déjà beaucoup enduré", avait réagi le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, lors de son audition, lundi, par la commission d'enquête parlementaire mise en place après les attentats.
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