"L'unité de la Syrie est une ligne rouge. Cette question n'est pas négociable et l'idée d'une fédération serait un prélude à un découpage de la Syrie", a affirmé le coordinateur général du Haut comité des négociations (HCN) Riad Hijab lors d'un entretien téléphonique avec des journalistes.
"Ceci est inacceptable. Nous nous sommes mis d'accord sur une décentralisation administrative (lors de la conférence de l'opposition à Ryad en décembre", a-t-il ajouté.
Il répondait indirectement au vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov qui, le 29 février, avait estimé qu'une fédéralisation de la Syrie était envisageable si elle permettait de sauvegarder l'unité du pays et si elle était acceptée par les belligérants.
"Je ne peux pas évaluer les chances de création d'un État fédéral en Syrie, parce que le processus qui doit conduire à la définition de l'avenir de la Syrie n'a pas commencé", avait-il dit cité par l'agence publique Ria Novosti.
"Mais, si à la suite de négociations et de consultations sur l'avenir de la Syrie, les participants (?) en arrivent à la conclusion que ce modèle leur convient et qu'il parviendra à sauvegarder une Syrie unie, laïque, indépendante et souveraine, alors qui peut objecter à cela?", avait-il ajouté.
Les Kurdes, qui ont constitué trois régions autonomes depuis le début de la guerre en Syrie, sont favorables à l'idée d'une fédération.
En janvier 2012, plusieurs groupes kurdes syriens avaient proposé un referendum pour choisir entre décentralisation, autonomie ou fédération.
Les pourparlers de paix prévus sous l'égide de l'ONU à Genève seront les premiers depuis l'entrée en vigueur le 27 février d'un accord sur la cessation des hostilités conclu entre Américains et Russes.
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