Après l'entrée en vigueur de l'accord nucléaire et la levée d'une grande partie des sanctions à la mi-janvier, "l'activité des banques étrangères en Iran a commencé, le problème de SWIFT (système international interbancaire) a été réglé (...), les exportations pétrolières ont augmenté de 400.000 barils et vont encore augmenter", a déclaré M. Rohani lors d'une conférence de presse.
"L'année (...) sera, d'un point de vue économique et du bien-être des gens, bien meilleure que l'année en cours", a promis M. Rohani.
Il a toutefois reconnu que malgré la levée d'une grande partie des sanctions internationales, "certaines sociétés et banques étrangères ont toujours peur d'avoir des transactions avec l'Iran", notamment à cause des amendes imposées par le passé par les Etats-Unis contre des institutions européennes ou asiatiques pour leurs échanges avec l'Iran.
"Les Américains doivent déclarer clairement que ces institutions sont libres d'avoir des échanges avec l'Iran", a-t-il ajouté.
"Nous prévoyons une croissance économique de 5% à 6% durant la prochaine année" grâce à la levée des sanctions et à la reprise économique, a encore déclaré M. Rohani.
Le gouvernement prévoit d'exporter 2.25 millions de barils de pétrole par jour à un prix de 40 dollars (36,3 euros). Selon les chiffres officiels, l'Iran a d'ores et déjà augmenté ses exportations de pétrole et de condensats (hydrocarbures liquides, ndlr) à 1,75 million de barils au cours du mois dernier.
"Les gens veulent que toutes les sanctions soient levées. Nous pouvons autoriser nos équipes à négocier sur d'autres sujets et nous parviendrons aussi à un accord", a déclaré M. Rohani sans précisions.
Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, qui a le dernier mot sur les grandes affaires politiques du pays, a déclaré à plusieurs reprises qu'après l'accord nucléaire avec les grandes puissances, il n'était pas question de négocier sur d'autres sujets avec les Etats-Unis.
Enfin, à propos des élections législatives du 26 février, M. Rohani a salué la forte participation des électeurs qui a atteint 62%.
"Je suis content que dans toutes les tendances et groupes politiques, en général des candidats modérés ont été élus, ce qui est très important", a déclaré M. Rohani.
En effet, si aucune majorité ne s'est dégagée lors de ce premier tour du scrutin, la plupart des députés ultraconservateurs qui avaient combattu l'accord nucléaire ont perdu leur siège.
La coalition des réformateurs et celle des conservateurs ont obtenu respectivement 95 et 103 députés, selon un décompte de l'AFP.
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