"C'est une grosse satisfaction. Ca soulage, aussi", a commenté le sprinteur de 25 ans, également dominé par le Néerlandais Théo Bos (2e), un ancien champion du monde de la spécialité (en 2005) avant de s'être tourné vers les épreuves sur route.
Lafargue avait décroché la médaille de bronze en vitesse individuelle il y a un an aux Mondiaux de Saint-Quentin-en-Yvelines et il sait qu'il devra frapper un grand coup vendredi dans l'optique d'une participation aux jeux Olympiques pour laquelle cinq sprinteurs français (Baugé, Pervis, Sireau, D'Almeida et lui) se disputent les trois places disponibles.
"Avoir disputé le kilomètre, pour lequel je n'étais pas vraiment préparé, va sans doute me débloquer. Cela me met en confiance et valide mon état de forme", a expliqué Lafargue, seul Français en lice sur le kilomètre en l'absence du champion du monde sortant, François Pervis, qui avait préféré renoncer pour mieux se concentrer sur ses principaux objectifs, la vitesse et le keirin.
Lafargue aurait peut-être pu mieux faire sans un problème technique qui a provoqué un faux-départ.
-Pas de médaille pour Jeuland et Cueff-
"Le guidon bouge un peu, c'est un problème que nous avons du mal à régler. Mais malgré ce faux-départ, je suis resté concentré. On a droit à une deuxième chance; je n'ai pas paniqué".
Le natif de Mazère en Gironde s'est dit "rassuré à la veille du tournoi de vitesse, (son) principal objectif de la semaine".
Avec Grégory Baugé, champion du monde en titre, et François Pervis, il sera l'une des trois chances de médaille française. Avec Rio dans le viseur. Car dans la perspective de la sélection olympique, qui sera annoncée le 4 avril, Lafargue sait qu'il serait intéressant de marquer les esprits.
Tandis que Baugé et Pervis estiment ne pas être en condition optimale, Lafargue pourrait bien être la meilleure chance française vendredi. Il veut y croire.
Comme Virginie Cueff avait de bonnes raisons d'être optimiste au keirin.
Qualifiée pour les demi-finales après avoir remporté avec autorité sa course de repêchage, la Bretonne pouvait ambitionner d'atteindre le stade ultime.
Dans une série où elle était opposée à trois Australiennes (dont la championne du monde en titre Anna Meares), Cueff n'eut d'autre choix que de miser sur sa puissance en lançant le sprint de loin. Un pari qui a bien failli réussir, la pistarde de 27 ans, 4e, n'échouant que d'un boyau à se classer parmi les trois qualifiée. L'épreuve a finalement été remportée par l'Allemande Kristina Vogel, devant Meares.
Dans l'épreuve du scratch, Pascale Jeuland a elle subi la loi des favorites, la Britannique Laura Trott s'imposant devant la championne sortante, le Néerlandaise Kirsten Wild. La Française, surprise par une accélération à trois tours de la fin, s'est classée 15e.
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