L'indicateur a par ailleurs été revu à la baisse au 3e trimestre, à 10,1% en métropole et à 10,4% en France entière. Ces taux avaient été initialement évalués à 10,2% et 10,6%, des niveaux inédits depuis 1997.
Sur un an, le taux, mesuré par l'Institut national de la statistique selon les normes du Bureau international du travail (BIT), se replie de 0,1 point en métropole et de 0,2 point en France entière.
Ces évolutions sont toutefois à analyser avec prudence, car elles se situent dans la marge d'erreur de l?indicateur (+/-0,3 pt).
Au total, l'Insee a comptabilisé, fin 2015, 2,86 millions de chômeurs en métropole (-1,6% sur un trimestre, -1,8% sur un an).
La baisse du 4e trimestre a profité à toutes les catégories d'âge. Les 15-24 ans, qui restent les plus touchés, ont vu leur taux se replier à 24% (-0,3 pt). Quant aux 50 ans ou plus, leur taux a reculé de 0,1 point, à 6,9%.
Mais la situation des jeunes, comme celle des seniors, est restée stable sur un an.
Les baisses du 4e trimestre sont toutefois à relativiser, car le "halo autour du chômage" a légèrement augmenté.
Ces personnes souhaitant travailler, mais pas comptabilisées parce qu'elles ne cherchent pas activement ou ne sont pas disponibles immédiatement, étaient 1,4 million fin 2015, un nombre en hausse de 23.000 sur le trimestre.
En revanche, le nombre de personnes en sous-emploi, c'est-à-dire qui souhaiteraient travailler davantage, est en légère baisse (-0,1 point), à 6,6%.
L'indicateur de l'Insee, le seul reconnu à l'international, est moins sévère que celui de Pôle emploi, qui comptabilisait 3,58 millions d'inscrits sans aucune activité en métropole fin décembre, soit 88.200 de plus que fin 2014 (+2,5%).
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