"Je ne sais pas si c'est le hasard, mais depuis que François Hollande est arrivé, on est passé du 3e rang d'exportateur mondial au 5e. On est passé de 10 milliards d'euros d'excédent de la balance commerciale à 8 milliards", a dénoncé l'ancien président, qui veut "stopper cette dégradation".
M. Sarkozy est arrivé à 7H30 et a débuté sa visite par un petit-déjeuner avec des représentants de la FNSEA, principal syndicat agricole, dont son président Xavier Beulin.
Il a déambulé toute la matinée dans les stands sans rencontrer de manifestation d'hostilité, recevant au contraire un accueil chaleureux du public, de nombreux visiteurs se bousculant pour le voir ou le prendre en photo.
Commentant la visite mouvementée de François Hollande samedi, M. Sarkozy a jugé qu'"en démocratie la violence n'est jamais une bonne chose". Il a cependant souligné qu'"il y a une désespérance, une angoisse très préoccupante".
"Je n'avais jamais vu la France dans un tel état de stress. La question que nous posent les agriculteurs et les Français c'est +est-ce que la France va pouvoir continuer à exister+. C'est un problème identitaire absolument central. Et c'est pour ça que je veux prendre le temps avec mes amis d'écouter des compliments, parfois des critiques, pour essayer de trouver des solutions".
Interpellé par un producteur céréalier de la Moselle, inquiet pour l'avenir, M. Sarkozy a rappelé que s'il était élu, "dès juillet 2017, il y aura(it) deux projets de loi simultanés, un à l'Assemblée nationale sur les économies des dépenses publiques, l'autre au Sénat sur une baisse des charges".
"Il faut jouer à fond sur la compétitivité, ce qui implique une baisse massive des charges et un immense mouvement sur les normes", a-t-il dit. "C'est un choix de vie ou de mort".
M. Sarkozy a également souhaité que les négociations du traité de libre-échange transatlantique (Tafta) "ne soient pas dans les mains exclusives de la commission (européenne) et d'un commissaire (Phil Hogan, NDLR) dont la légitimité n'est pas établie".
"Les négociations doivent être conduites sous la responsabilité du Conseil européen. C'est aux chefs d'Etat et de gouvernement de prendre leur responsabilité", a-t-il ajouté.
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