Aujourd'hui, je vous parle d'un film catastrophe tiré d'une histoire vraie « The finest hours » avec Chris Pine et Casey Affleck.
L'histoire se passe dans les années 50 dans une petite ville de Nouvelle-Angleterre. La première chose qui choque, c'est le casting. Le héros est incarné par Chris Pine, que j'ai laissé, comme bon nombre d'entre vous sûrement sur l'Enterprise de Star Trek. Il incarne dans cette saga le fougueux Capitaine Kirk, impétueux, rebelle et aventurier. Ici il est le gendre idéal, raie sur le côté, tout timide, pas un mot plus haut que les autres et suivant les ordres à la lettre, soucieux au plus près du règlement. Autant dire que c'est un sacré grand écart, qui m'a donné un peu de mal à rentrer dans le film, tout du moins au début. J'ai eu l'impression qu'il jouait un rôle, et ce que je recherche dans un film, c'est de voir le personnage et non l'acteur jouant un personnage (vous me suivez?)
Ce long-métrage nous rappelle, s'il en était besoin, à quel point la Nature et les éléments peuvent être dangereux. Il est assez impressionnant de se dire que l'océan a pu couper en deux deux énormes pétroliers. Mais ce n'est pas vraiment ce qui m'a marqué dans le film. Je n'ai pas vu le film en 3D mais j'ai quand même été impressionnée par la hauteur de certaines vagues et la puissance qu'elles ont , surtout du point de vue d'une « coque de noix ». Mais ce que j'ai le plus retenu et ce qui m'a impressionné, c'est l'ingéniosité humaine.
Voir le chef mécano du pétrolier en perdition chercher des solutions pour empêcher le bateau de couler a été un régal. C'était vraiment grisant. Cela occulterait presque le sauvetage !
Ca c'est la partie sympa du film, mais il y a vraiment des parties qui ne servent à rien. Sincèrement, toute l'histoire d'amour est complètement inutile. Déjà, elle n'est pas romantique et en plus elle n'apporte rien à l'histoire. Seules les interactions avec les pêcheurs valent quelque chose, car elles permettent de connaître l'état d'esprit des habitués de la mer face aux tempêtes et sauvetages.
La musique prend une part important comme tout film de ce genre. Mais là elle un peu ratée. Le compositeur en fait trop, et marque grossièrement chacune des scènes « à suspense » ou dangereuse.
The finest hours est un film qui raconte une histoire vraie avec des séances catastrophes. Une belle histoire mais trop gentillette pour marquer les esprits.C'est un film qui ne laissera pas grand souvenir mais qui n'est pas raté non plus. Un film passable en somme, qui raconte un très bel acte d'héroïsme, c'est en ce moment au cinéma.
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