Dans la mine d'or du jour, voici la critique cinéma de « The Prodigies ».
Imaginez-vous doté d’une intelligence surhumaine, du pouvoir de contrôler les autres par la force de l’esprit, de les transformer en marionnettes dépourvues de volonté, obéissant à vos ordres les plus fous… Ce don fascinant et terrible Jimbo Farrar le connaît bien car depuis son enfance, il le possède.
Brillant chercheur à la tête de la Fondation Killian pour enfants surdoués, très amoureux de sa femme Ann, Jimbo n’a qu’un but : trouver d’autres prodiges comme lui. Il imagine alors un jeu en ligne d’une complexité extrême et finit par découvrir cinq adolescents qu’il décide de réunir à New York.
Conscients de leur différence, isolés et incompris, ces prodiges se retrouvent un soir à Central Park. Enfin, ils ne sont plus seuls. Mais ils sont alors sauvagement agressés et leur destin bascule. Ignorés par la police, abandonnés par ceux qui devaient les protéger, en état de choc, ils déchaînent alors leurs pouvoirs avec une intelligence diabolique, éliminant sans laisser de trace ceux qui les ont trahis...
Jimbo est le seul à l’avoir compris, mais aussi le seul à pouvoir les arrêter. Il va devoir combattre le déchaînement de violence de ses esprits-jumeaux… à moins qu’il ne décide de se joindre à eux…
C'est un film d'animation, mais ne vous y trompez pas, les enfants ne sont pas du tout la cible de ce film bien au contraire. C'est un film d'animation pour adultes, avec des scènes de grande violence et un univers ultra-sombre. Les dessins de The Prodigies ne sont pas réalistes, mais c'était voulu par le réalisateur, qui a souhaité apporter une touche unique à ses dessins, ce qui est réussi. Le côté légèrement cartoon ne dérange pas et n'enlève pas les propos.
Ce film est en fait tiré d'un livre, le roman « La Nuit des enfants rois » écrit par Bernard Lentéric et paru en 1981. Je n'ai pas lu cet ouvrage, je ne pourrai donc vous dire s'il est fidèle à son modèle, mais beaucoup de choses dérangent dans le scénario. L'idée de départ est excellente, dans un futur proche, des génies, des ados, sont capables de prendre possession de l'esprit des gens qui les entourent. Les rassembler, c'est leur donner l'occasion de changer le monde, mais pas forcément en bien comme ne va pas tarder à le découvrir Jim. En effet, comment prévoir des réactions adolescentes, qui ont vécu livré à eux-mêmes et martyrisés.
Malheureusement c'est après que ça se gâte. Prendre le contrôle du cerveau d'un autre pourquoi pas, mais prendre le contrôle d'un mort est étrange et incongru. De plus, la 2ème moitié du film n'avance pas, il n'y a plus d'histoire. Aucun plan n'est échafaudé pour empêcher les prodiges de détruire le monde, aucun plan pour les rallier non plus. La machine tourne à vide, c'est juste prétexte à quelques bagarres psychiques sans grand intérêt puisque sans opposition. La fin pourrait en plus laisser présager d'une suite, mais y en aura t'il une ?
Bref, ce film est intéressant durant sa 1ère partie, mais ennuyeux dans la seconde. La 3D est sympathique, mais pas extraordinaire.
Un film à voir pour regarder quelque chose de différent, mais à ne pas mettre en haut de sa liste de priorité. The prodigies, depuis mercredi au cinéma.
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