Sur les neuf hommes qui vont être jugés jusqu'au 15 avril, dont l'un en son absence, trois sont accusés directement du meurtre de la jeune femme de 26 ans.
Parmi les autres, qui répondent de crimes et délits associés, figure Redoine Faïd, pointure du banditisme en France.
Le braqueur multirécidiviste, dont le visage rond n'avoue pas ses 43 ans, et qui risque la perpétuité, s'est présenté comme "attaché de presse" au début du procès. Il est actuellement en détention.
Arrivant au Palais de Justice de Paris, la mère de la policière, Élisabeth Fouquet, a dit attendre des "réponses". L'avocat des proches, Laurent-Franck Liénard, veut lui croire à un "moment de vérité" face à des accusés gouvernés par "la loi du silence" à en croire une source proche de l'enquête.
L'un des enjeux du procès sera de déterminer la part de responsabilité de Redoine Faïd dans les événements qui ont conduit à la mort d'Aurélie Fouquet.
Pour le parquet, il est "l'organisateur" d'une véritable "opération de guerre", méticuleusement préparée, qui aurait dû mener au braquage d'un fourgon blindé.
Le plan a tourné court le 20 mai 2010 au matin lorsque des policiers ont tenté d'intercepter près de Paris un véhicule utilitaire portant ce qui ressemblait à deux impacts de balle. Pris en chasse sur l'autoroute, les occupants de la camionnette ont tiré à de multiples reprises sur leurs poursuivants, blessant des automobilistes. Puis, en fin de course, ils ont ouvert le feu à Villiers-sur-Marne sur un véhicule de police municipale.
A son bord, Aurélie Fouquet est touchée mortellement à la tête. Des témoins parleront d'une véritable "exécution".
L'avocat de Redoine Faïd, Christian Saint-Palais, a rappelé mardi que ce dernier, auteur en 2013 d'une spectaculaire évasion, avait toujours nié toute implication.
Me Saint-Palais a appelé à "faire fi de l'émotion", et à prendre des distances avec la "réputation de son client". Le "caïd des cités" autoproclamé, affirmait en 2010 s'être repenti, dans une autobiographie médiatisée.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousA lire aussi
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.