Cela a commencé par des reproches, des propos méprisants et des insultes pour se poursuivre par des bousculades et des coups. Et enfin, ont suivies les menaces de mort avec couteau et fusil. « Je vais te massacrer », ira t-il jusqu'à lui dire.
C'est le collège où l'une des filles est scolarisée qui tire la sonnette d'alarme, alerté par le comportement de l'enfant. Ce qui décide la mère à porter plainte, elle qui se taisait par peur des représailles, se raconte pour protéger ses enfants.
Vue par un psychologue, elle montre une personnalité intelligente mais qui parle de cette violence avec distance, comme si elle n'en était que le témoin. Le mari, travaillant dans le bâtiment, rentrait ivre et irascible chaque soir. Il reconnaît les faits, excepté les menaces avec armes.
Il a été jugé en son absence lundi 29 février par le tribunal de grande instance de Caen pour violence et menace de mort sur sa compagne. Son avocat plaide une enfance douloureuse avec un père tortionnaire dont il a été séparé à l'age de 11 ans pour mauvais traitement. Il écope de 18 mois de prison avec sursis, d'une obligation de travail et de soins pour son alcoolisme. Il lui est interdit d'approcher la victime à laquelle il devra verser 2 000 euros de dommages et intérêts. Ses armes sont confisquées. Il devra en outre 1 000 euros de frais de justice.
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