Tout commence au cours de la soirée du jeudi 25 février 2016. Alors que les policiers effectuent un contrôle routier dans leur circonscription de Bolbec (Seine-Maritime), ils verbalisent un automobiliste pour un défaut de contrôle technique. Son véhicule, légalement hors d'état de rouler, fait alors l'objet d'une immobilisation. Il n'a donc plus le droit de circuler avant d'avoir passé et obtenu le nouveau certificat de contrôle technique.
Course-poursuite et gaz lacrymogène
Jusqu'ici, rien de très extraordinaire. Mais quelques heures plus tard, vers 02h45 du matin, alors que les policiers ont levé leur dispositif de contrôle routier et repris leur patrouille, ils croisent à nouveau le véhicule en train de circuler. Ils décident alors de procéder à un nouveau contrôle, mais cette fois, le conducteur refuse d'obéir aux injonctions de s'arrêter formulées par les policiers. Pire, il accélère. Une course-poursuite s'engage alors. Sur la route départementale RD30, normalement limitée à 90km/h, les policiers affichent près de 160km/h au compteur en suivant le fuyard qui commence à les distancer à l'approche de la commune de Lanquetot.
C'est finalement dans la cour d'une habitation, située rue de Tous Vents, à Gruchet-le-Valasse, au sud de Bolbec, que se termine la course folle. Les policiers arrivent au niveau du véhicule et tentent de d'interpeller le conducteur qui résiste. Ils réussissent à entrouvrir la porte et aspergent l'habitacle de gaz lacrymogène pour forcer l'automobiliste à sortir. Mais une fois encore, il résiste et donne un violent coup de portière aux fonctionnaires, avant de sortir, les bousculer et prendre la fuite à pied.
Convoqué devant la justice pour répondre de ses actes
L'habitation s'avère lui être familière puisqu'il s'y enferme et refuse d'ouvrir aux policiers venus en renfort aider leurs collègues. C'est finalement au petit matin que l'homme sera interpellé. Âgé de 21 ans, il est immédiatement placé en garde à vue. Auditionné dans la foulée, il finira par reconnaître les faits. Présenté à un magistrat, il est convoqué devant le tribunal le 31 mars prochain, pour répondre des faits de refus d’obtempérer, conduite sans permis, défaut d'assurance, vitesse excessive et maintien en circulation d'un véhicule malgré son immobilisation.
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