"Jusqu'à maintenant je peux vous dire que la cessation des hostilités tient, même si nous avons observé quelques incidents", a déclaré Ban Ki-moon à la presse à Genève, en marge de la session annuelle du Conseil des droits de l'Homme.
Le groupe de travail ("task force") sur la cessation des hostilités "va maintenant essayer de s'assurer que cela ne se poursuive plus et que la trêve continue", a dit le secrétaire-général de l'ONU.
La France, par la voix de son ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault, avait réclamé dans la matinée que cette réunion ait lieu "sans délai", à la suite d'informations sur la poursuite d'attaques aériennes au cours du week-end.
L'émissaire spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a indiqué à l'AFP que la "task force", coprésidée par les Américains et les Russes, se réunirait à 15H00 (14H00 GMT) au Palais des Nations de Genève.
La dernière réunion de ce groupe de travail s'était tenue samedi après-midi, quelques heures après l'entrée en vigueur de l'accord de cessation des hostilités en Syrie, négocié par Moscou et Washington, avec le soutien de l'ONU.
Cette trêve intervient cinq ans après le déclenchement d'une guerre qui a fait 270.000 morts et des millions de déplacés et de réfugiés.
Elle a été acceptée par le gouvernement du président syrien Bachar al-Assad, par une centaine de groupes rebelles et par les combattants kurdes. Mais elle ne s'applique pas aux groupes jihadistes comme l'organisation Etat islamique (EI) et le Front Al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda, qui contrôlent plus de 50% du territoire syrien.
Les jihadistes peuvent donc être frappés pendant la trêve par les forces de Damas, l'aviation russe qui les soutient et la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousA lire aussi
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.