A l'issue de cette rencontre des 32e de finale au stade Louis Dior, samedi 2 janvier, supporters et spécialistes du ballon rond sont unanimes : il est bien difficile de savoir qui de Laval ou de Granville est l'équipe qui évolue en Ligue 2 en championnat, et l'autre en CFA 2. D'entrée de jeu, les hommes de Johan Gallon effacent la différence hiérarchique de trois divisions entre les deux formations. "Ce jour là, l'Union sportive granvillaise est au sommet de son art, à un niveau qu'elle n'a d'ailleurs pas reproduit depuis", estime Sylvain Letouzé, consultant pour Tendance Ouest.
En moins d'une demi-heure, les Maritimes vont aphyxier leur adversaire. C'est tout d'abord Robin Théault qui ouvre le score dès la 13e minute de jeu, avant que Tony Lambard ne l'imite peu après (26e). A la mi-temps, les Lavallois sont bien heureux de n'être menés que de deux buts, tant les occasions franches sont granvillaises. Les Mayennais réduisent tout de même la marque à 20 minutes de la fin, mais sans véritablement inquiéter l'USG.
L'histoire retiendra que dans ce match contre une équipe de Ligue 2, comme ce sera le cas contre Bourg-en-Bresse (L2) un mois plus tard, ni Florian Jégu, ni Thomas Vauvy, les deux héros offensifs de l'épopée granvillaise en coupe, n'ont marqué. "Un 16e de finale, c'est historique pour Granville, c'est la magie de la Coupe de France", déclare ému Dominique Gortari, le co-président granvillais après le match. Granville est déjà à la fête. L'histoire est en marche.
Les buteurs granvillais : Théault, Lambard
Maxence Gorréguès et Sylvain Letouzé
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