Le pape, qui s'exprimait lors de l'Angélus sur la place Saint-Pierre, a salué "le généreux secours" apporté par la Grèce et "les autres pays en première ligne", et estimé que cette urgence humanitaire "nécessitait la collaboration de toutes les nations".
"Ma prière, et aussi certainement la vôtre, a-t-il dit à la foule de fidèles rassemblés sous une pluie fine, n'oublie jamais le drame des réfugiés qui fuient les guerres et d'autres situations inhumaines".
"Une réponse unanime" entre pays européens "peut être efficace", elle doit permettre de "répartir équitablement les charges, a-t-il martelé.
"Pour cela il faut opter avec décision et sans réserves pour les négociations", a-t-il ajouté, alors que les 28 pays de l'UE se sont divisés cette semaine en divers groupes, faute de trouver une réponse concertée entre eux, plongeant l'UE dans une crise jamais vue.
Jorge Bergoglio a fait du droit des migrants à rechercher une vie meilleure un des thèmes majeurs de son pontificat, répétant son message de l'Europe aux Etats-Unis et au Mexique récemment. Il affirme cependant que les migrants doivent observer les lois du pays d'accueil et que les causes de l'immigration doivent être résolues dans les pays d'origine.
De nombreux chrétiens, et des catholiques, par exemple dans les pays de l'Est ou aux Etats-Unis, sont hésitants ou réticents à accueillir de nombreux immigrants, craignant pour la perte de leur identité nationale et de leurs avantages économiques.
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