. Le PSG pour la passe de 5
C'est la confrontation entre le triple champion de France en titre et son dernier dauphin, une vraie belle affiche organisée dans le tout nouveau Parc OL, "un stade magnifique" comme l'a assuré le capitaine parisien Thiago Silva. Sauf qu'avec déjà 24 points d'avance sur son poursuivant Monaco, le PSG a écoeuré la concurrence au point de faire de ce choc un match déséquilibré: Lyon n'est que 5e, à 10 longueurs de la 2e place.
Hasard du tirage au sort des Coupes nationales, les deux formations se sont déjà rencontrées quatre fois cette saison, lors du Trophée des Champions, en championnat, en quart de finale de Coupe de la Ligue puis en huitièmes de Coupe de France. Verdict sans appel: Paris mène 4 manches à 0, et même 12-2 au goal average.
Enfin les Lyonnais devront faire sans Christophe Jallet, Clément Grenier et Samuel Umtiti, tous suspendus, et de Corentin Tolisso et Mathieu Valbuena, blessés, alors que le PSG devrait être quasiment au complet, même si des incertitudes demeurent concernant les participations d'Angel Di Maria, de Marco Verratti voire de Javier Pastore.
Bref, tout semble concorder pour pronostiquer un succès facile du PSG. Peut-être même un peu trop, alors que le PSG version QSI voyage plutôt mal chez les Lyonnais, avec seulement une victoire en quatre déplacements (deux nuls, une défaite).
. Saint-Etienne, Marseille: pour digérer l'élimination
Comme la saison précédente, il n'y a déjà plus de clubs français en Europa League à l'issue des seizièmes de finale. Mais si l'épopée de Guingamp la saison dernière, tombé avec les honneurs contre le Dynamo Kiev à ce stade, était plutôt une belle performance à l'aune du statut du club breton, l'élimination de Marseille et de Saint-Etienne peut laisser des regrets.
Certes, les deux clubs avaient hérité d'adversaires difficiles, respectivement l'Athletic Bilbao (0-1, 1-1) et le FC Bâle. Mais les deux formations ont été éliminées après avoir encaissé un but dans les 10 dernières minutes, et même dans le temps additionnel pour Saint-Etienne (3-2 à l'aller, 1-2 au retour).
Des scénarios cruels, dont ils vont vite devoir se relever pour tenter d'accrocher une qualification européenne, leur objectif de début de saison. Le besoin de points est moins pressant pour Saint-Etienne, 4e à 8 points de la seconde place, que Marseille, laborieux 11e à 5 points du podium.
Les Marseillais seraient donc bien inspirés de s'imposer dimanche (17h00) sur la pelouse du Gazélec Ajaccio, qui n'a plus gagné en championnat depuis 6 matches, pour se relancer. Quant à Saint-Etienne, ils devront empêcher Caen de confirmer son rebond de la semaine précédente, à la même heure au stade Geoffroy-Guichard.
. Dernière chance pour Toulouse?
Troyes, qui reçoit Lorient samedi (20h00), est déjà quasiment condamné à la relégation. Mais Toulouse n'est pas loin d'abandonner tout espoir également, avec déjà sept points de retard sur le premier non relégable, Reims.
Les hommes de Dominique Arribagé doivent donc s'imposer contre Rennes, 8e après sa défaite contre Caen, samedi. "Seule une victoire peut nous permettre de repartir de l'avant", a prévenu l'entraîneur toulousain qui dit ne pas vouloir "croire à un chemin de croix pour cette fin de championnat."
Devant Toulouse, le combat pour la relégation est toujours aussi serré entre au moins quatre équipes, qui se tiennent en quatre points. Outre Ajaccio, 18e, Reims, Guingamp et Montpellier sont menacés. Ils jouent tous à domicile ce week-end, respectivement contre Bordeaux, Angers et Lille.
Vendredi
Nice - Bastia 0 - 2
Samedi
(17h00) Montpellier - Lille
(20h00) Troyes - Lorient
Guingamp - Angers
Toulouse - Rennes
Reims - Bordeaux
Dimanche
(14h00) Nantes - Monaco
(17h00) Saint-Etienne - Caen
GFC Ajaccio - Marseille
(21h00) Lyon - Paris SG
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