Dans L'Union, Sébastien Lacroix lance "on est tous Charligriculteurs" mais regrette que "le Français (soit)schizophrène" ne jurant que par "le bio, le terroir", mais achetant "le moins cher."
"Gare au mauvais coup de corne et aux jets d??ufs !", prévient Jean-Michel Servant dans Le Midi libre, en précisant que "François Hollande n?est pas le bienvenu porte de Versailles".
De son côté, dans Le Courrier picard, Daniel Muraz, se demande si ce "Salon de crise agricole" ne risque pas de tourner "à la jacquerie".
"François Hollande ne dispose pas de remède miracle pour sauver toutes nos fermes", admet Gaëtan de Capèle du Figaro, mais estime-t-il "au moins est-on en droit d?attendre de lui des initiatives de bon sens, que ses prédécesseurs auraient d?ailleurs bien fait de prendre."
Alexandra Schwartzbrod, juge dans Libération, que le modèle du "super-intensif, les subventions à tout va, la quantité au détriment de la qualité" est "en perte de vitesse", mais que cela va faire "de la casse chez les agriculteurs". A l'Etat de "faire preuve d?ingéniosité car il va falloir aider, accompagner" sur un chemin qu'elle imagine avec la "qualité, les circuits courts et donc le local, l?agriculture biologique"
"La détresse des éleveurs est bien plus qu'un coup de colère", constate Jean-Marie Montali (Le Parisien/Aujourd'hui en France) "L'exaspération des paysans, abandonnés par Paris et Bruxelles, frise la révolte".
Dans La Charente Libre, Dominique Garraud annonce lui aussi un Salon "à hauts risques politiques", mais fait partie de ceux qui rappellent "que l?agriculture française reste au premier rang en Europe et toujours riche de potentialités."
"Le monde agricole reste l?un des champions français à l?export" note Philippe Marcacci de L'Est républicain tout en reconnaissant qu'il "vient de vivre une année de crise sans précédent."
Quant à Bruno Dive dans Sud-Ouest, il fait partie de ceux, nombreux, qui voient dans cette crise "le symptôme d?une transition vers une nouvelle agriculture". "Nombre de petits agriculteurs, qui cultivent bio et pratiquent les circuits courts, s?en sortent plutôt bien", précise-t-il en soulignant que "c?est peut-être vers eux qu?il faut regarder pour penser l?agriculture de demain."
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