Son époux, assis dans le salon, fait une réflexion sur des œufs de ferme donné par sa belle-mère. Celle-ci le rabroue. L'homme, se sentant humilié, se lève et lui écrase le sandwich qu'il était en train de manger en plein visage. Celle-ci, se tenant en bas de l'escalier, déséquilibrée, chute en arrière, dans les premières marches. Il la tire violemment par le bras pour la relever et l'exhorte : « Vous dégagez ! »
La femme, handicapée, souffrant des articulations depuis des années, s'en sort avec une fracture de l'omoplate et deux mois d'attelle.
L'individu comparaissait mercredi 24 février devant le tribunal de grande instance de Caen pour violence sur personne vulnérable. « Le sandwich, oui c'est vrai, je lui ai écrasé sur la bouche pour la faire taire. C'est une personne très envahissante. Mais je ne l'ai pas fait tomber, elle a reculé vers les marches et s'est assise d’elle-même. Ensuite je l'ai tiré pour la relever et la prier de sortir, mais sans violence. »
Le prévenu, un ex-entrepreneur dans le bâtiment, est sous morphine à cause de fortes douleurs lombaires, ce qui peut altérer son comportement et rendre son caractère instable. Son casier judiciaire comporte néanmoins déjà deux mentions : violence conjugale et rébellion.
Il a finalement été condamné à trois mois de prison avec sursis, deux ans de mise à l'épreuve, avec obligation de soins, interdiction d'approcher la victime à laquelle il doit verser 500 euros de dommages et intérêts ainsi que 475 euros de frais de justice.
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