"En ce qui concerne la France, il y a un redressement de 1,6 milliard infligé à cette entreprise", a affirmé cette source. "Je peux le dire parce que c'est public (...), parce que c'est l'entreprise qui l'a indiqué", a-t-elle ajouté.
Interrogé par l'AFP, Bercy n'a pas souhaité confirmer cette somme, invoquant "le secret fiscal". Google n'était pas joignable dans l'immédiat pour réagir à cette information.
Ce chiffre est rendu public alors que le PDG de Google Sundar Pichai se trouve à Paris, où il doit rencontrer mercredi soir le ministre de l'Economie Emmanuel Macron.
Interrogé par l'AFP, l'entourage du ministre n'a pas précisé si ce litige fiscal allait être abordé à l'occasion de cette rencontre. "Il le voit comme il voit de nombreux PDG", a-t-on indiqué.
L'administration fiscale française avait assuré début février qu'elle ne négocierait pas le montant des arriérés d'impôts qu'elle réclame à Google, comme a pu le faire le gouvernement britannique.
En France, les sommes en jeu sont "bien supérieures" aux 172 millions d'euros de l'accord britannique, avait alors assuré le ministre des Finances Michel Sapin. Il avait estimé qu'un accord sur les arriérés d'impôts était "une nécessité", tout en prenant ses distances avec l'accord signé au Royaume-Uni.
"Ce que nous ne souhaitons pas faire en France, c'est une situation d'exception où il y aurait une sorte de taxation forfaitaire", avait-il dit.
Le montant des arriérés d'impôts évoqué par la presse oscillait jusque là entre 500 millions et un milliard d'euros.
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