"Oui, je suis candidat pour devenir le prochain président de la République", a-t-il lancé devant plusieurs centaines de militants Les Républicains et le député-maire LR de la ville, Alain Chrétien. "Parce que j'aime la France", a-t-il ajouté.
Il s'agit du huitième candidat à se déclarer officiellement à la primaire des 20 et 27 novembre 2016, qui doit sélectionner le candidat de la droite à la présidentielle. L'ancien Premier ministre Alain Juppé fait pour l'instant la course en tête dans les sondages.
"Les sauveurs, les hommes providentiels, c'est du passé", a lancé ce chantre du renouveau, en présence également du député LR de Belfort, Damien Meslot, proche de Xavier Bertrand.
"Moi, je vous dis que nous gagnerons cette élection car nous avons l'énergie, l'envie et la force de la gagner !", a-t-il exhorté. "J'espère que vous avez le coeur bien accroché !". "En avant pour la primaire, pour le pays, pour les Français", a-t-il lancé à la fin de son propos liminaire avant de répondre aux questions de la salle.
"J'ai choisi Vesoul car j'aime et je connais Vesoul", une ville qui "incarne cette France qui travaille et qui ne se plaint jamais", a ajouté l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy.
Il a précisé qu'il s'était "longuement interrogé" sur cette décision. "Prenez le pouvoir car on ne vous le donnera jamais !", a-t-il lancé.
En chemise blanche, manches retroussées, M. Le Maire a répondu aux questions des "citoyens" --cumul des mandats, syndicats, Brexit...-- se promenant dans les allées d'une salle du centre-ville de Vesoul. Selon son entourage, plus de 800 personnes étaient présentes.
Interrogé sur son atttiude vis-à-vis du projet préparé par son parti, comme le souhaite son président Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire a ironisé: "Est-ce que vous trouvez que j'ai un tête à m'aligner ?". "Le vainqueur de la primaire aura la responsabilité de mettre en oeuvre son programme", a-t-il prévenu, à l'instar d'Alain Juppé et de François Fillon.
A cet égard, il a promis qu'il "respecterait tous les candidats" à la primaire, qui ne doit pas être un "pugilat".
A la fin de la réunion, des militants alsaciens lui ont offert une affiche de lui en... Superman.
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