"Pour l'instant, être autour de la table avec le Medef et la CGPME, qui nous considèrent comme moins que rien au niveau patronal, pour nous, il n'y a qu'une solution, c'est quitter la salle", a déclaré à la presse le négociateur de l'UPA, dix minutes après le démarrage des tractations au siège du Medef à Paris.
Les discussions ont néanmoins continué.
La future réforme de la représentativité patronale, qui figure dans le projet de loi El Khomri, prévoit que le mode de calcul de l'audience patronale soit pondéré de telle sorte qu'il tienne compte du nombre d'entreprises adhérentes à hauteur de 20% et du nombre de salariés à hauteur de 80%, alors que la loi actuelle, votée en 2014, tient seulement compte du nombre d'entreprises.
Cet article transpose un accord Medef-CGPME.
"Le gouvernement fait des petites affaires avec le Medef et la CGPME, c'est insupportable", s'est emporté le représentant de l'organisation qui est, selon lui, "complètement déconsidérée", "flouée".
"Je suis le négociateur de l'UPA depuis des années, j'ai toujours fait mon travail et j'estime qu'à un moment, il y a une question de respect: le patronat, ce n'est pas une organisation, c'est trois organisations", a-t-il poursuivi.
"On discutera quand ce sera le moment, a-t-il ajouté, quand on aura trouvé des solutions et que l'Etat sera revenu à meilleure fortune concernant la qualification de nos entreprises, c'est-à-dire nous donner tout le poids qu'on représente et pas seulement un poids modeste par rapport au Medef".
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