L'Olympique lyonnais, 5e à un point du podium avant cette 27e journée, vient de battre Bordeaux (3-0), Angers (0-3) et Caen (4-1) en dix jours.
"Le visage de l'équipe est quasiment similaire à l'extérieur comme à domicile depuis début janvier", soutient l'entraîneur Bruno Genesio dont l'équipe a très bien vécu le changement de stade et l'arrivée au Parc OL, situation qui s'est avérée parfois difficile ailleurs.
"Ce qui est important c'est d'être présent pour les cinq derniers matches", poursuit-il alors que l'OL est à sept points de Monaco qui occupe la 2e place directement qualificative pour la Ligue des Champions, contre six à la trêve en étant seulement 9e.
"Nous sommes contraints de faire une série longue et positive. C'est un match important. C'est toujours compliqué à Lille face à une équipe bien organisée et qui a retrouvé l'efficacité. C'est ce que nous avons retrouvé sur les trois dernières journées", poursuit-il.
Car après la promotion de Genesio qui a succédé fin décembre à Hubert Fournier dont il était le principal adjoint, les progrès entrevus en janvier dans l'animation du jeu, offensif et défensif, n'avaient pas été convertis par des résultats probants.
Lyon n'avait gagné que face à des adversaires modestes, Limoges (CFA2, 5e div.) et Chambly (National, 3e div.) en Coupe de France, et Troyes, lanterne rouge de L1.
Et les rencontres face au PSG en Coupe de France (2-1), à Saint-Etienne (1-0) ou contre Marseille (1-1 à domicile) en championnat avaient fait naître des frustrations, évacuées à la faveur des trois derniers matches.
"Est-ce un match clé contre Lille ? Les douze rencontres qui restent le seront car nous sommes en retard", prévient Genesio dont l'équipe recevra Paris Saint-Germain dans huit jours.
Celui-ci a fait évoluer le système de l'OL du 4-4-2 privilégié depuis novembre 2013 sous l'ère de son ami Rémi Garde dont il était aussi l'adjoint, vers un 4-3-3 avec des joueurs d'ailes, principalement Mathieu Valbuena et Rachid Ghezzal, évoluant "faux pied".
- Retours des blessés déterminant -
Mais globalement, l'Olympique lyonnais et Genesio bénéficient du retour des nombreux blessés qui ont décimé l'effectif en novembre et décembre. L'indisponibilité du défenseur central, devenu chef de défense, Samuel Umtiti, blessé à un genou le 8 novembre contre Saint-Etienne (3-0), a été un handicap très lourd. Il sera suspendu contre le PSG, le 28 février.
Mais Alexandre Lacazette, Mathieu Valbuena, Christophe Jallet ont aussi fait partie des absents à cette époque.
Eliminé dès l'automne de la Ligue des Champions sans même pouvoir participer à l'Europa League, le club rhodanien a vu son horizon se limiter au seul championnat.
Allégé, le calendrier semble mieux convenir à un effectif qui n'était manifestement pas bâti pour soutenir le rythme intense de la première moitié de saison.
Bruno Genesio, au sujet duquel Lacazette estime qu'il a amené "dialogue, confiance et rigueur", peut donc stabiliser un onze de base mais pour dimanche, il sera privé, au milieu, de Corentin Tolisso, blessé à une cuisse et peut-être de Maxime Gonalons, malade.
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