Le cortège, comprenant de nombreux fans du SC Bastia, dont le principal club de supporters, Bastia 1905, avait appelé à défiler, et beaucoup d'étudiants, est parti du Palais de justice de la villle et a emprunté le boulevard Paoli, la principale artère de Bastia, en direction de la préfecture, a constaté un journaliste de l'AFP.
Scandant "Tous avec Maxime", "Ghjustizia per Maxime" ou "Liberta per Di Caro", les manifestants portaient en nombre des drapeaux corses ou aux couleurs du Sporting Club de Bastia.
"On n'oublie pas Rémi (Di Caro) qui a soutenu Maxime et qui paie pour cela", a déclaré un des porte-parole de Bastia 1905, Jean-Etienne Venturi.
Rémi Di Caro, 20 ans, a été condamné jeudi à à 10 mois de prison, dont 5 ferme, après avoir été interpellé après une manifestation qui a dégénéré mardi soir à Corte, où se trouve l'Université de Corse. Des affrontements parfois violents, même s'ils n'ont pas fait de blessé, ont opposé manifestants et forces de l'ordre depuis le 13 février et les incidents qui ont eu lieu à Reims, à Bastia et Corte.
Le président du SC Bastia Pierre-Marie Geronimi, son vice-président Pierre Molinelli et cinq joueurs --le milieu Yannick Cahuzac, les défenseurs Gilles Cioni, François Modesto et Julian Palmieri et le gardien Jean-Louis Leca-- ont pris part au rassemblement devant la Palais de justice mais n'ont pas défilé ensuite, a constaté un journaliste de l'AFP.
Des supporters nantais --le match Bastia-Nantes, prévu samedi a été reporté au 9 mars-- et monégasques étaient également présents dans le cortège des manifestants.
"Moi je suis supporter, mais pas encarté (dans un club, ndlr). Je suis venu en solidarité avec les supporters impliqués dans les incidents à Reims parce que nous sommes en colère", a déclaré à un journaliste de l'AFP Paul Luciani, 23 ans.
Beaucoup craignent des incidents au cours de cette manifestation, organisée une semaine après des incidents ayant opposé à Reims policiers et supporters du SBC. Avant le début de la manifestation, la préfecture de Haute-Corse a annoncé que des policiers avaient découvert près de la préfecture des engins explosifs "dangereux pour les personnes".
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