L'Etat s'engagerait ainsi à verser plus de 600 millions d'euros pour financer l’achat de matériel ferroviaire neuf, afin d'équiper les lignes Paris-Caen-Cherbourg et Paris-Rouen-Le Havre. Mais en contrepartie, la Région reprendra, comme elle s’y était engagée dans la proposition, la gouvernance des lignes ferroviaires normandes. Un accord qui fait suite à la rencontre qui s'est déroulée hier entre Hervé Morin, président du Conseil régional de Normandie, Jean-Baptiste Gastinne, vice-président en charge des transports, et Alain Vidalies, secrétaire d'Etat en charge des Transports, de la Mer et de la Pêche.
Je me réjouis d’avoir obtenu de l’Etat cet engagement pour les Normands.
"La situation actuelle du transport ferroviaire en Normandie, dont l’immobilisme des précédents exécutifs régionaux normands ces dix dernières années est en partie la cause, n’est plus acceptable. Le rapport Duron avait réduit la Ligne Nouvelle Paris-Normandie à peau de chagrin, recommandait la fermeture des gares et la réduction de la fréquence des trains. Notre réponse est, au contraire, l’investissement dans les lignes normandes pour les moderniser et leur impulser une nouvelle dynamique", indique Hervé Morin dans un communiqué. Des trains nouveaux peuvent être espérés par les Normands à partir de 2020.
"Gérer les lignes Paris-Caen-Cherbourg et Paris-Rouen-Le Havre, cela veut aussi dire prendre en charge leur déficit éventuel...", souligne de son côté l'opposition. "C'est un grand risque financier".
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