Dans un communiqué, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a souligné que "toute attaque visant des civils, les locaux de l'ONU et les Casques bleus peut constituer un crime de guerre".
Des hommes armés ont ouvert le feu sur des civils réfugiés dans la base. Les échanges de tirs ont commencé mercredi soir et se sont poursuivis jeudi matin. Malakal est la capitale de l'Etat pétrolier du Haut-Nil (nord-est), l'un des principaux champs de bataille du conflit au Soudan du Sud.
M. Ban a "mis en garde toutes les parties contre la tentation d'attiser les querelles ethniques" et leur a demandé "de s'abstenir de toute action ou déclaration qui pourrait faire monter la tension".
Selon la mission de l'ONU sur place, les violences ont éclaté entre jeunes des deux communautés Dinka et Shilluk.
M. Ban a aussi rappelé aux forces de sécurité gouvernementales "l'inviolabilité des locaux de l'ONU".
Il a demandé une nouvelle fois aux dirigeants sud-soudanais "d'appliquer sans retard l'accord de paix conclu en août 2015 entre le gouvernement et la rébellion.
Plus de 47.500 personnes vivent à l'intérieur du camp de déplacés de Malakal, soit un quart des 200.000 civils réfugiés dans les six bases onusiennes du pays.
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