En 2014, Julien porte son dossier devant le Conseil des Prud'hommes : il veut la requalification de ses CDD, qu'il exerce depuis trois ans, en CDI. Les Prud'hommes lui donnent raison le 28 avril 2014.
La Poste fait appel de la décision et obtient gain de cause : "Par arrêt du 2 février 2016, la Cour d'Appel de Rouen a annulé jugement du Conseil des Prud'hommes. [...] Cet arrêt annule le jugement rendu en première instance en ce qu'il avait requalifié les contrats à durée déterminée en contrat à durée indéterminée", indique la direction régionale de La Poste. Celle-ci va ensuite plus loin : "Conformément à la décision juridique rendue par la Cour d'Appel, la relation contractuelle entre La Poste et l'agent est rompue."
L'élue dénonce "les moyens inhumains" employés par La Poste
Du côté de La Poste, on invoque donc la décision juridique qui oblige à mettre fin au contrat du postier. Mais le syndicat CGT du secteur des activités postales et de télécommunications de Seine-Maritime dénonce lui un licenciement, tout comme la députée Dominique Chauvel (PS) qui évoque un postier "sans histoire, sérieux, salarié exemplaire" et pointe du doigt les "moyens inhumains" mis en oeuvre par La Poste. L'élue soutient la demande de la CGT visant à la réintégration du postier. Une pétition est même diffusée pour atteindre ce but.
Mais à La Poste, on affirme "ne pas pouvoir déroger" à la décision de la Cour d'Appel.
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