Le week-end dernier, ce détenu s'était servi d'un pot de pâte à tartiner mis dans une chaussette, comme d'une fronde pour attaquer et blesser trois surveillants, entraînant pour eux: trois, deux et aucun jour d'arrêt de travail.
Quelques instants auparavant, alors qu'il téléphonait, il avait déclaré « je vais leur faire une dinguerie, un truc dont ils ne vont pas se relever ».
L'homme est connu pour sa nervosité, mais aussi pour simuler des crises d'épilepsie dans sa cellule pour mieux s'en prendre à ses surveillants. Il devait être jugé ce mercredi après midi 17 février en comparution immédiate, devant le tribunal correctionnel d'Alençon.
Un escorte de policiers armés, casqués, et vêtus de gilets pare-balle l'y ont emmené, mais ce Mauritanien de 33 ans, qui est en état de récidive et dont la sortie de prison n'est pour l'instant pas prévue avant 2038, a demandé, et obtenu comme la loi l'y autorise, un délai pour préparer sa défense.
« Je ne vois pas ce que vous avez a préparer », a ironisé l'avocat des parties civiles : « on va vous laisser repartir manger une tartine de Nutella »…
Le détenu sera jugé le 23 mars prochain.
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