C'est par un bilan accablant de la situation du transport ferroviaire régional que débute le courrier de Hervé Morin : "La desserte ferroviaire de la Normandie est catastrophique. La situation est insupportable pour les dizaines de milliers de voyageurs normands qui se rendent quotidiennement à Paris. Elle est fortement pénalisante pour les entreprises normandes et pour l'image de la Normandie."
Après le bilan, Hervé Morin en vient aux demandes : "La Normandie a un besoin urgent de trains neufs. [...] Il est indispensable qu'à la réunion interministérielle du 18 février, l'Etat s'engage dans l'achat de nouveaux trains pour la Normandie. L'appel d'offres actuel ne permettant pas, semble-t-il, la commande de trains Intercités, je souhaite que l'Etat confie à la SNCF la réalisation de cette consultation pour équiper au plus vite les lignes Paris-Caen-Cherbourg et Paris-Rouen-Le Havre."
Si l'Etat répond favorablement à ces revendications, Hervé Morin se dit prêt à ce que la Région se substitue à l'Etat dans la gouvernance de ces trains régionaux sur ces deux lignes.
Depuis sa prise de fonctions le 4 janvier dernier, Hervé Morin a fait du transport ferroviaire l'un de ses chevaux de bataille. Il avait déjà alerté Manuel Valls lors d'une rencontre organisée le 18 janvier dernier à Matignon.
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