"Je suis confiant dans le fait que l'Europe et les Etats-Unis vont continuer à rester unis, à la fois pour le maintien des sanctions aussi longtemps que nécessaire et pour l'octroi de l'assistance nécessaire à l'Ukraine", a-t-il dit à la Conférence sur la sécurité de Munich (sud de l'Allemagne).
"Le choix pour la Russie est simple: appliquer pleinement l'accord de Minsk (pour le règlement de la crise ukrainienne) ou continuer à faire face à des sanctions pénalisantes économiquement", a-t-il asséné.
Le 24 janvier, le ministre français de l'Economie Emmanuel Macron a déclaré à Moscou que la France visait une levée "l'été prochain" des sanctions qui visent les secteurs russes de la banque, du pétrole ou de la défense.
En riposte à ces sanctions, la Russie a appliqué un embargo sur la plupart des produits agroalimentaires européens, qui touche durement les agriculteurs français.
"Le chemin pour la levée des sanctions est clair", a souligné John Kerry, en invitant la Russie à retirer ses "armes et troupes du Donbass", à soutenir des "élections libres" dans ce territoire selon la loi ukrainienne et à permettre à Kiev de contrôler aussi leur frontière commune.
"Les Ukrainiens ont aussi encore beaucoup de travail à faire", a-t-il ajouté, en appelant leurs responsables politiques à "faire preuve de l'unité, de l'intégrité et du courage que leur peuple attend d'eux".
L'Ukraine, à la peine dans la lutte contre la corruption dramatique qui la ronge, se trouve sous une pression sans précédent de ses alliés occidentaux pour redoubler d'efforts.
Elle tarde aussi à mettre en oeuvre une réforme devant accorder plus d'autonomie aux régions orientales dans le cadre des accords de Minsk.
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