A 16H02 (14H02 GMT), l'indice CAC 40 perdait 111,89 points à 3.949,31 points, dans un volume d'échanges de 3,5 milliards d'euros. La veille, il avait rebondi de 1,59%.
Le marché a ouvert en nette baisse, avant de creuser rapidement ses pertes, allant jusqu'à perdre brièvement plus de 4%, avant de limiter un peu la casse, alors que Wall Street a ouvert sur un repli.
Les investisseurs étaient rattrapés par leurs inquiétudes sur la solidité financière du secteur bancaire, qui s'étaient pourtant apaisées la veille.
Pour John Plassard, de Mirabaud Securities, "le secteur bancaire continue de s'enfoncer dans les abysses".
La Deutsche Bank, qui a pourtant reçu le soutien du ministre allemand de l'économie, revient tester ses plus bas de lundi. Les banques italiennes sont au plus bas et l'indice grec, plombé par ses banques revient à son niveau de 1989", énumère-t-il.
Le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, a de son côté voulu être rassurant, estimant que la zone euro et les banques de cette zone étaient structurellement dans une "bien meilleure situation" qu'il y a quelques années.
De même, le patron de la Société Générale, Frédéric Oudéa, a jugé que les turbulences subies par les valeurs bancaires s'expliquaient par une "surréaction" des marchés boursiers, "un peu perdus" face aux incertitudes économiques et réglementaires.
Le marché était affecté par ailleurs par la baisse des cours du pétrole qui continuaient de se rapprocher de leurs plus bas niveaux depuis 2003 à l'ouverture new-yorkaise, plombés par la surabondance générale et la nouvelle chute des marchés mondiaux.
Parmi les valeurs, de nombreux résultats animaient la cote, dont certains étaient décevants et pesaient sur la tendance.
Société Générale plongeait (-10,31% à 28,18 euros) souffrant fortement de la non confirmation de son objectif de rentabilité sur fonds propres à fin 2016.
Dans son sillage, BNP Paribas perdait 4,07% à 38,14 euros et Crédit Agricole 4,87% à 7,81 euros.
En revanche, Natixis tirait son épingle du jeu (+7,14% à 4,39 euros) grâce à un bénéfice net en hausse de 18% en 2015, tiré par la gestion d'actifs.
Korian s'effondrait (-14,26% à 24,74 euros), affectée par la baisse de sa rentabilité en 2015.
Rexel était plombé (-10,93% à 8,76 euros) par un bénéfice net en chute de 92,1% en 2015, lié notamment à des dépréciations et des coûts financiers exceptionnels.
Edenred chutait de 8,06% à 14,26 euros, après avoir annoncé un bénéfice net de 177 millions d'euros pour 2015, en hausse mais en dessous des attentes.
Faurecia perdait 6,67% à 27,83 euros, sanctionné pour sa prudence quant à ses perspectives pour l'année 2016, malgré un doublement de son bénéfice net en 2015.
Legrand cédait 5,47% à 43,51 euros, également pénalisé pour sa prudence pour 2016, après avoir bien résisté en 2015.
Pernod Ricard reculait de 6,20% à 93,41 euros, malgré une confirmation de son objectif annuel.
Publicis était recherché (+2,18% à 53,87 euros) porté par des résultats 2015 en forte hausse et supérieurs aux attentes.
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