L'audience a débuté en milieu de matinée. En raison de l?attention médiatique et du nombre de parties civiles -- une quarantaine, venues de plusieurs pays (Canada, Israël, Hongrie) --, le procès ne se tient pas au tribunal mais a été déplacé dans les locaux de la chambre de commerce et d'industrie, à l'écart du centre-ville.
Une heure avant l'ouverture, une cinquantaine de personnes ont patienté devant le bâtiment pour pouvoir entrer dans la salle. Plusieurs voitures de police étaient visibles devant le bâtiment, de même que deux policiers à chevaux, selon une journaliste de l'AFP.
Le début de l'audience devait être consacré à la lecture de l'acte d'accusation visant Reinhold Hanning, jugé au moins jusqu'au 20 mai.
L'ancien gardien de camp, dont l'état de santé ne permet que deux heures d'audience par jour, répond de "complicité" dans la mort d'au moins 170.000 personnes entre janvier 1943 et juin 1944.
Jeune ouvrier engagé à 18 ans dans les Waffen SS, parti combattre dans les Balkans puis sur le front russe, Hanning a été transféré début 1942 à Auschwitz. Membre de l'unité SS Totenkopf, il était affecté au camp de base Auschwitz-I, tout en surveillant à l'occasion la rampe d'arrivée de Birkenau (Auschwitz-II).
Il encourt 3 à 15 ans de prison, une menace essentiellement symbolique vu son âge.
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