Ce texte de "protection de la Nation", qui vise à inscrire dans la loi fondamentale le régime de l'état d'urgence et la déchéance de nationalité pour les auteurs de crimes et délits terroristes, a ainsi totalisé légèrement plus des trois cinquièmes des suffrages exprimés. Il va désormais être examiné dans un mois au Sénat, où la droite est majoritaire.
Au Palais-Bourbon, il a obtenu le soutien d'une majorité des groupes socialiste (165 pour, 83 contre, 36 abstentions), encore plus des Républicains (111 pour, 74 contre, 8 abstentions) et de l'UDI (25 pour, 4 contre).
Ont été partagés en revanche les écologistes (13 contre, 4 pour, 1 abstention) et, dans une moindre mesure, les radicaux de gauche (10 pour, 5 contre, 3 abstentions).
Quasi unanime, le groupe à dominante Front de Gauche a rejeté le projet de réforme constitutionnelle (12 contre, 2 abstentions, 1 ultramarin pour).
Dans les non inscrits, les deux élus FN, Marion Maréchal-Le Pen et Gilbert Collard, ont voté contre. Le MoDem Jean Lassalle ou l'ancien socialiste Thomas Thévenoud ont aussi voté contre, tandis que Nicolas Dupont-Aignan a voté pour.
Alors que plusieurs voix, à droite mais aussi à gauche, doutent que le processus aille à son terme, l'exécutif espère voir adopter le texte lors d'un nouveau Congrès à Versailles, où une majorité des trois cinquièmes des suffrages exprimés est requise pour le vote de toute révision constitutionnelle.
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