"J'ai écrit une lettre aujourd'hui (mercredi) à chacun des (28) ministres de l'Intérieur avec un message clair et fort pour leur rappeler qu'ils sont liés par les décisions sur la répartition des réfugiés, qui doivent être appliquées immédiatement face à l'urgence de la situation", a déclaré Dimitris Avramopoulos lors d'une conférence de presse à Bruxelles.
En septembre dernier, les 28 s'étaient mis d'accord, très difficilement, sur deux mécanismes de répartition au sein de l'UE pour l'accueil de 160.000 personnes arrivées en Grèce ou en Italie. Selon le dernier recensement de la Commission, le processus est depuis particulièrement lent avec seulement 218 candidats "relocalisés" depuis la Grèce et 279 depuis l'Italie.
Seuls 15 Etats membres ont offerts des places, regrette Bruxelles, soit 1.081 places pour la Grèce et 966 pour l'Italie. Dans ce deuxième cas, la lenteur du processus est liée au faible nombre de migrants éligibles à l'asile sur le territoire italien, est-il précisé.
La Grèce, de son côté, a amélioré ses capacités d'enregistrement et ses infrastructures pour loger et transférer les migrants, même si plus de 12.300 places manquent encore sur les 50.000 promises par Athènes en octobre.
"C'est le moment pour chacun de montrer plus de responsabilités", a insisté M. Avramopoulos.
La Commission européenne a par ailleurs proposé de suspendre pendant un an 30% des relocalisations prévues en Autriche face à l'afflux de migrants sur son territoire.
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