"Sur les départements placés en vigilance orange, les rafales seront généralement comprises entre 80 et 100 km/h avec des pointes avoisinant les 110 km/h, ponctuellement un peu plus sur le relief", indique Météo-France en fin de matinée.
Dans la matinée plusieurs nouveaux départements ont été placés en vigilance orange à l'intérieur des terres pour le vent: ceux de l'Auvergne et de la Lorraine mais aussi les Ardennes, la Marne, l'Aube, la Haute-Marne et l'Yonne.
La vigilance orange pour le vent concerne toujours le Nord-Pas-de-Calais, de la Picardie au Nord, mais aussi la Vienne, les Deux-Sèvres et la Charente-Maritime.
A l'inverse le vent s'est atténué sur le littoral breton et normand: la Normandie, le Finistère, les Côtes-d'Armor, le Morbihan et la Loire-Atlantique ne sont plus en alerte orange pour le vent.
L'alerte orange vagues/submersion n'est maintenue que sur le littoral d'Ille-et-Vilaine et de la Vendée aux Pyrénées-Atlantique. "En fond de Golfe de Gascogne, une hauteur significative de vagues de 7 mètres a été observée à 07h00 ce matin à la bouée au large de Saint-Jean-de-Luz, la hauteur maximale atteignant 10 mètres", souligne Météo-France.
Lundi, des vents soufflant jusqu'à 140 km/h ont balayé le nord et l'ouest de la France, générant des vagues impressionnantes sur les côtes mais des dégâts matériels limités.
A Paris, deux personnes, blessés par la chute d'un panneau publicitaire Porte Maillot à l'ouest de la capitale lundi, une femme, se trouvait toujours dans le coma mardi midi et son pronostic vital restait engagé. Son compagnon souffre d'une fracture du fémur.
Dans le reste de la France les dégâts se limitaient à des coupures d'électricité liées aux chutes d'arbres ou de poteaux, des toits abimés, et à deux blessés légers.
- Des routes littorales submergées -
A 11h00 mardi, les pompiers en Nord-Pas-de-Calais n'avaient effectué qu'une vingtaine d'interventions, contre plus de 209 sur toute la journée de lundi dans le Nord et 242 dans le Pas-de-Calais.
Les tentes du nouveau camp de migrants de Grande-Synthe (Nord), qui doit ouvrir en mars, ont été arrachées, a constaté un photographe de l'AFP.
A Arques (Pas-de-Calais), le toit d'un gymnase a été arraché lundi après-midi par une bourrasque et un automobiliste a été légèrement blessé par des débris.
A Saint-Jean-de-Luz, les flots sont montés mardi vers 04H20 jusqu'au complexe hôtelier Hélianthal situé sur la grande plage, brisant quelques vitres, et une assez grande quantité d'eau est entrée dans la partie basse au niveau de la thalassothérapie, dans le bassin de soins.
Les vagues ont atteint 6 à 7 mètres au large dans la nuit, et quelques déferlantes sont passées sur des routes du front de mer, à Hendaye notamment où une partie du parapet a été détruite, laissant passer l'eau sur le Boulevard de la Mer. La circulation et le stationnement y étaient interdits depuis lundi, et le restaient mardi.
Quelques kilomètres plus au nord à Tarnos (Landes), les pompiers sont aussi intervenus sur un restaurant en partie inondé sur une route de front de mer. Une personne a été évacuée.
Deux camions ont été couchés par le vent en Normandie lundi. Un des chauffeurs a été blessé légèrement.
Dans l'est de la France, c'est un Rafale de la "police du ciel" de la base de Saint-Dizier (Haute-Marne) qui a été contraint d'atterrir en Lorraine sur la base 133 de Nancy-Ochey à cause d'un "vent de travers violent" qui soufflait sur sa base d'origine.
En Haute-Loire, des vents violents ont provoqué lundi après-midi des dégradations au collège Joachim Barrande de Saugues: des plaques métalliques se sont envolées du toit jusque dans la cour, sans faire de blessés. Les élèves ont été évacués.
Plusieurs milliers de personnes ont été privées d'électricité lundi, jusqu'à 9.000 en Normandie et 5.000 en Bretagne. Mais mardi matin ils n'étaient plus que 2.500 en Normandie et 2.000 en Bretagne. Des coupures étaient également observées dans le Centre-Val de Loire.
La fin de l'événement est prévue pour mercredi 10h00.
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