"En ce qui concerne le rapport qui a été publié la semaine dernière, je souhaite indiquer que cela ne change rien à mon appréciation antérieure dans cette enquête", a écrit dans un communiqué la magistrate, Marianne Ny.
Un groupe de travail des Nations unies a estimé que l'Australien, confiné depuis trois ans dans l'ambassade d'Équateur à Londres, était victime d'une "détention arbitraire", et appelé la Suède et le Royaume-Uni à l'indemniser.
Les deux pays ont immédiatement rejeté cette appréciation vendredi, les Britanniques rappelant qu'ils étaient tenus d'exécuter le mandat d'arrêt européen, tandis que le gouvernement suédois se disait "en désaccord" avec le groupe de travail.
M. Assange a demandé à retrouver sa liberté de mouvement.
Cela fait plus de cinq ans que le parquet cherche à l'interroger sur ce viol présumé qui aurait été commis sur une femme d'une trentaine d'année dans la région de Stockholm en août 2010. L'Australien nie ces accusations.
Il avait d'abord rejoint la Grande-Bretagne pour échapper à une arrestation, puis contesté le mandat d'arrêt européen devant la justice britannique. En juin 2012, il était entré dans l'ambassade d'Équateur pour y demander l'asile politique.
En mars 2015, les magistrats suédois s'étaient résolus à demander une audition à Londres, qui n'a pas encore pu avoir lieu en raison de complications procédurales.
"La magistrate chargée de l'affaire, la procureure en chef Marianne Ny, travaille actuellement à une nouvelle demande d'audition de Julian Assange à l'intérieur de l'ambassade d'Équateur à Londres. Une demande antérieure a été rejetée en janvier par le procureur général d'Équateur", a précisé le parquet suédois.
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