Les 22 départements placées en alerte orange sont: les Côtes d'Armor, le Finistère, l'Ille-et-Vilaine, le Morbihan, la Manche, la Loire-Atlantique, la Vendée, la Charente-Maritime, la Gironde, les Landes, les Pyrénées-Atlantiques, l'Eure, la Seine-Maritime, l'Aisne, l'Oise, la Somme, le Nord, le Pas-de-Calais, le Calvados, l'Orne, les Deux-Sèvres et la Vienne.
La fin de l'événement est prévu pour mercredi 8h00.
"Après une accalmie temporaire, les vents de sud-ouest vont se renforcer à nouveau sur la façade atlantique et vont entretenir les fortes vagues", indique Météo-France dans son bulletin de 6h00.
"Dans un contexte de niveaux marins élevés, ces vents forts provoquent une surélévation du niveau de la mer, qui s'ajoute à des niveaux marins déjà élevés. La conjonction de ces niveaux marins élevés et de ces très fortes vagues risque d'engendrer, surtout au moment de la pleine mer, des submersions. Le littoral allant du Cotentin, jusqu'au fond du Golfe de Gascogne reste particulièrement exposé", précise l'institut.
Concernant, le vent, la Somme, le Pas-de-Calais et le Nord seront les départements les plus impactés, avec des rafales pouvant atteindre jusqu'à 120km/h. En Vendée, Charente-Maritime dans les Deux-Sèvres et dans la Vienne des rafales de 100 à 120km/h sont attendues.
Lundi, des vents soufflant jusqu'à 140 km/h ont balayé le nord et l'ouest de la France, générant des vagues impressionnantes sur les côtes mais des dégâts matériels limités.
A Paris, l'un des deux blessés, une femme, se trouvait dans le coma lundi soir et son pronostic vital était engagé. La chute d'un panneau publicitaire, près de la porte Maillot, dans l'ouest de la capitale, a aussi blessé son compagnon, qui souffre d'une fracture du fémur. Le panneau était fixé sur des palissades de travaux et s'est détaché avec le vent, ont précisé les pompiers de Paris.
Dimanche déjà, un scout de 16 ans avait été grièvement blessé par la chute d'un rocher sur sa tente, provoquée par le vent, à Saint-Pierre-de-Chartreuse, en Isère.
En Haute-Loire, des vents violents ont provoqué lundi après-midi des dégradations au collège Joachim Barrande de Saugues, a indiqué l'établissement scolaire. Des plaques métalliques se sont envolées du toit avant de retomber dans la cour, sans faire de blessés. Les élèves ont été évacués.
Dans le reste de la France, en dépit des fortes rafales, les dégâts se limitaient à des coupures d'électricité et à deux blessés légers.
Un camion, dont la remorque était vide, frappé par une rafale, s'est couché sur le pont de Normandie, entraînant la coupure de la circulation dans les deux sens. Un autre camion s'est couché sur une départementale en Seine-Maritime et son chauffeur, légèrement blessé, a été hospitalisé.
- Des vagues de plus de 10 m de haut -
En milieu de matinée, un Rafale de la "police du ciel" de la base de Saint-Dizier (Haute-Marne) a été contraint d'atterrir en Lorraine sur la base 133 de Nancy-Ochey, où il est resté quelques minutes, à cause d'un "vent de travers violent" sur sa base d'origine.
A Arques, dans le Pas-de-Calais, le toit d'un gymnase a été arraché par une bourrasque et un automobiliste a été légèrement blessé par des débris.
Au Mont-Saint-Michel (Manche), la circulation était interdite sur le pont-passerelle en raison de l'avis de tempête, et les agents du Centre des monuments nationaux n'ont pu assurer l'ouverture de l'Abbaye du Mont, fermée jusqu'à mardi matin.
Plusieurs milliers de personnes ont été privées d'électricité à l'arrivée des vents, jusqu'à 9.000 en Normandie dans la matinée et 5.000 en Bretagne mais l'impact demeurait modéré par rapport à d'autres tempêtes. Plusieurs centaines d'agents d'ERDF étaient sur le terrain pour rétablir le courant.
Des rafales à 139 km/h ont été enregistrées à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), à Camaret (Finistère) et à Bernières-sur-Mer (Calvados).
Dans la nuit de lundi à mardi, des vagues d'une hauteur significative de 6 m sur la bouée située à l'ouest de Belle Ile et d'une hauteur maximale de 11,5 m, ont été observées.
En fond de golfe de Gascogne, également dans la nuit de lundi à mardi, une hauteur significative de vagues de 7,7 m a été observée à la bouée au large de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques), la hauteur maximale atteignant 11,5 m.
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