Peu avant 09H00 (08H00 GMT), la princesse, vêtue de noir, et son époux sont passés très rapidement devant les dizaines de journalistes qui les attendaient à la porte du tribunal de Palma de Majorque.
Au nombre des accusés figure aussi Jaume Matas, ancien ministre (2000-2003) du gouvernement de José Maria Aznar (Parti populaire, PP, droite), en tant qu'ancien président des Iles Baléares, accusé d'avoir attribué des contrats publics, sans aucun appel d'offres, au gendre du souverain Juan Carlos Ier, le père de Cristina.
A la tête de l'institut Noos, M. Urdangarin et son associé Diego Torres sont accusés d'avoir détourné plus de 5,8 millions d'euros de fonds publics attribués entre 2004 et 2007 par les gouvernements régionaux autonomes des Baléares et de Valence.
Entamé le 11 janvier, le procès avait été suspendu plusieurs semaines, le temps pour les trois juges de se pencher sur plusieurs question de droit et de conclure notamment que l'infante Cristina - une des deux soeurs aînées du roi Felipe VI couronné en 2014- devait bien être jugée pour complicité de fraude fiscale. Elle détenait la moitié d'une société écran destinataire de fonds présumés détournés.
Son époux est jugé pour détournement de fonds publics, fraude fiscale, trafic d'influence, escroquerie et blanchiment d'argent. Iñaki Urdangarin - ancien handballeur vedette du FC Barcelone, double médaillé olympique - encourt jusqu'à 19 ans de prison.
Il devra écouter les interrogatoires de 13 des 17 accusés avant que vienne son tour, puis Cristina sera interrogée la dernière, d'ici le 26 février. Le procès ne doit en principe s'achever que fin juin.
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