. Paris paré pour le combat
On attendait un duel déséquilibré entre un PSG qui surclasse ses adversaires en France et des Marseillais dans le doute et incapables de s'imposer au Vélodrome depuis le 13 septembre. Le scénario fut tout autre et l'OM, dont la dernière victoire contre son ennemi préféré remonte à novembre 2011, a longtemps su résister à l'ouverture du score de Zlatan Ibrahimovic, auteur de son 21e but en championnat, égalisant par Rémy Cabella. Mais le leader a fini par imposer sa loi et Angel Di Maria a fait taire le Vélodrome sur un service d'Ibra.
Paris continue donc de tracer sa route, en écrasant tout sur son passage. Il possède toujours une faramineuse avance de 24 points sur Monaco (2e) et porte le record d'invincibilité en L1 à 34 rencontres. A 9 jours du 8e de finale aller de Ligue des champions face à Chelsea, le 16 février au Parc des Princes, le club de la capitale semble paré pour le combat.
Du côté de l'OM, encore loin des strapontins européens (10e), la frustration est immense alors que tout le peuple marseillais rêvait de voir son équipe être la première à faire chuter l'ogre parisien sur la scène nationale et voulait voir dans ce clasico un tremplin pour la suite de la saison.
. Lyon revit
Jean-Michel Aulas peut avoir le sourire. Moribond durant les six derniers mois, son OL a clairement repris des couleurs depuis le remplacement d'Hubert Fournier par Bruno Genesio durant la trêve hivernale.
Avec 6 buts inscrits en deux rencontres et deux succès sans bavure (Bordeaux, Angers), Lyon pointe en 6e position à trois points seulement du podium. Aulas le sait: une non-qualification pour la Ligue des champions constituerait une catastrophe industrielle pour son club, qui vient de se doter d'un grand stade spécialement conçu pour les grandes soirées européennes.
Les Lyonnais ont certes bénéficié du carton rouge précoce de Thomas Mangani mais le redressement dans le jeu est indéniable. De quoi aborder avec un mental robuste le 8e de finale de Coupe de France contre le PSG mercredi au Parc des Princes.
. Le dauphin est solide
Monaco doit être pris au sérieux. Sans forcément briller, l'équipe de Leonardo Jardim ne cède pas un pouce et reste bien cramponnée à son fauteuil de dauphin de l'intouchable PSG. Son succès étriqué et chanceux, à dix contre onze, contre Nice (1-0) dans le derby azuréen, lui assure six longueurs d'avance sur les Aiglons (3e) et Saint-Etienne (4e), brillant vainqueur de Bordeaux au Matmut Atlantique (4-1).
Les visites récentes et les coups de gueule du président Dmitry Rybolovlev dans le vestiaire monégasque ont semble-t-il porté leurs fruits. Le milliardaire russe a fait évoluer le projet du club, au départ fastueux, vers l'acquisition de jeunes joueurs prometteurs mais il a quand même fait de la C1 son objectif prioritaire.
. La L1 voit rouge
Neuf expulsions en un week-end, du jamais-vu depuis la 6e journée de la saison 2002-03: les arbitres de Ligue 1 n'ont pas fait dans la demi-mesure. Il faut dire que les mauvais gestes, les grosses fautes et les contestations se sont multipliés, la palme revenant à la rencontre Bastia-Troyes (2-0) qui s'est terminée avec trois cartons rouges.
Seuls trois matches se sont bouclés à 22: Toulouse-Nantes (0-0), Caen-Reims (0-2) et OM-PSG.
Résultats de la 25e journée de la Ligue 1:
samedi
Monaco - Nice 1 - 0
Angers - Lyon 0 - 3
Toulouse - Nantes 0 - 0
Bastia - Troyes 2 - 0
Lorient - Montpellier 1 - 1
Gazélec-Ajaccio - Guingamp 0 - 0
Caen - Reims 0 - 2
dimanche
Lille - Rennes 1 - 1
Bordeaux - Saint-Etienne 1 - 4
Marseille - Paris SG 1 - 2
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