Le dîner entre le chef de l'Etat et la chancelière, à l'invitation du président du Parlement européen Martin Schulz était précédé d'un entretien d'une heure et demie, au cours duquel M. Hollande et Mme Merkel ont "confirmé une ligne commune", a-t-on appris dans l'entourage du président français.
Les deux dirigeants ont évoqué la situation en Syrie, en particulier à Alep, exprimant "une vive préoccupation partagée", a-t-on indiqué dans l'entourage du chef de l'Etat.
Ils se sont déclarés "pleinement d'accord" sur les moyens de résorber les flux de réfugiés, pour faire de la mise en oeuvre du plan d'action européen une "priorité".
Sur le dossier britannique du "Brexit", François Hollande et Angela Merkel ont exprimé "une appréciation commune sur le projet d'accord avec le Royaume-Uni dans la perspective du prochain conseil européen" des 18 et 19 février pour éviter une sortie de l'UE, a-t-on ajouté dans l'entourage de l'Elysée.
Ils ont également abordé les sujets d'actualité, notamment "les crises" européennes et la montée des populismes en Europe, a-t-on appris dans l'entourage du président du Parlement européen
M. Hollande, Mme Merkel et M. Schulz ont dîné dans une "winstub", un restaurant typique strasbourgeois situé à quelques centaines de mètres de la cathédrale, sur les bords de l'Ill.
Leur rencontre se tenait à huis clos à quelques jours d'un sommet européen les 18 et 19 février à Bruxelles.
Les deux dirigeants n'ont fait aucune déclaration à leur arrivée et à leur sortie du dîner, au centre-ville de la capitale alsacienne.
Avant le dîner, la chancelière allemande et le président français s'étaient réunis à l'hôtel du préfet pour une séance de travail en tête-à-tête.
A leur arrivée vers 19H15, M. Hollande, costume sombre, et Mme Merkel, veste saumon et pantalon gris, se sont brièvement prêtés au jeu des photos et caméras avant de s'éclipser dans restaurant, la chancelière allemande précédant le président français, a constaté un journaliste de l'AFP.
Cette rencontre informelle, sans tapis rouge, était encadrée d'un important dispositif de sécurité, assuré par des dizaines de policiers et gendarmes qui avait bouclé toute une partie de la vieille ville.
A l'issue de leur dîner, les trois élus ont salué la "bonne atmosphère" et la "bonne cuisine" du restaurant alsacien, qui proposait parmi les entrées et les plats : tarte à l'oignon, filets de hareng, bibeleskaes (fromage blanc alsacien à la crème avec pommes de terres et légumes vapeur) ou fondants de boeuf.
M. Hollande, Mme Merkel et M. Schulz s'étaient déjà réunis à Strasbourg le 30 janvier 2015 pour un dîner informel, qui avait à l'époque été largement dominé par la crise grecque.
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