X-men le commencement est sorti cette semaine sur les écrans et c'est ma critique du jour !
Avant que les mutants n’aient révélé leur existence au monde, et avant que Charles Xavier et Erik Lehnsherr ne deviennent le Professeur X et Magneto, ils n’étaient encore que deux jeunes hommes découvrant leurs pouvoirs pour la première fois. Avant de devenir les pires ennemis, ils étaient encore amis, et travaillaient avec d’autres mutants pour empêcher la destruction du monde. Au cours de cette opération, le conflit naissant entre les deux hommes s’accentua, et la guerre éternelle entre la Confrérie de Magneto et les X-Men du Professeur X éclata…
X-Men : le commencement nous entraîne aux origines de la saga X-Men, révélant une histoire secrète autour des événements majeurs du XXe siècle.
On prend les mêmes... et on change tout ! X-men le commencement parle bien des mutants mais en 1960 alors si on retrouve des personnages marquants de la trilogie cinématographique, tous les acteurs sont des nouveaux dans la saga. Au premier plan, nous avons James McAvoy, l’interprète de Charles Xavier, qui livre ici une belle prestation. On est impressionné par la sagesse qui se dégage de son personnage qui n'est ici qu'un jeune adulte. La psychologie de chaque personnage est bien fouillée à l'écran, ce ne sont pas que des super héros prétexte à toute une débauche d'effets spéciaux avec leurs gros bras. C'est ce qui fait la force du film. Il y a des scènes d'action impressionnantes, notamment des sous marins ou des engins explosifs en lévitation par la force de l'esprit ou des combats puissants, mais ce que l'on retient au final, c'est tout un esprit, une philosophie X-men, le scénario et non l'action.
De nombreuses questions existentielles sont posées, et le réalisateur Mathew Vaughn tente d'apporter des réponses, en tout cas il nous livre celles que les mutants ont choisi. Moi qui trouvait les mutants de Magnéto bien trop absolutistes dans la trilogie, qui les avais très vite catégorisés comme méchants sans aller plus loin, je comprends maintenant parfaitement chaque point de vue défendu par les X-men d'un côté et les sbires de magnéto de l'autre.
Une question d'intégration, d'acceptation de soi, et de pouvoir qui implique de grands responsabilités comme dirait Spider man. Une certaine philosophie de la vie aussi, voir le verre à moitié vide ou à moitié plein. Si peu de choses séparent les futurs ennemis. C'est peut-être ici le meilleur film de la franchise X-men.
Coup de chapeau à Mathew Vaughn qui prouve qu'il est actuellement le roi des comics après son film jouissif « Kick Ass ». Il a joué ici dans un registre plus sérieux et moins sanglant qui lui va tout aussi bien.
Vous l'aurez compris, X-men le commencement, c'est un film à ne pas manquer, un des grands et surtout bons blockbusters de la saison, actuellement au cinéma.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.