"Je souhaite l'échec de cette disposition" prévue dans l'article 2 du projet de loi de révision constitutionnelle discuté depuis vendredi à l'Assemblée, a déclaré Mme Taubira, invitée d'"On n'est pas couché" de Laurent Ruquier, sa première émission télévisée depuis sa démission fin janvier.
"Il ne faut pas abîmer notre Constitution", a insisté l'ex-garde des Sceaux, qui a quitté le gouvernement en raison de son "désaccord politique majeur" sur la question de la déchéance de nationalité.
"Je suis absolument sûre que ce qui se prépare n'est pas acceptable" et "je pense que la gauche n'a pas à assumer une telle responsabilité", a-t-elle insisté samedi soir.
En désaccord avec François Hollande sur la déchéance de nationalité, Mme Taubira a refusé de critiquer le chef de l'Etat dont elle a salué les "comportements et les mots" au moment des attentats de 2015, confiant cette inquiétude : "J'ai eu des frissons de penser que ce puisse être un autre président à ce moment-là."
Concernant les primaires à gauche, auxquelles elle a déjà assuré ne pas vouloir participer, Christiane Taubira a estimé qu'il appartenait à François Hollande "de choisir de s'y soumettre".
Alors qu'elle avait soutenu Arnaud Montebourg lors de la primaire de 2012, l'ex-ministre, désormais courtisée de toutes parts à gauche, a affirmé qu'elle n'était "pas en train de (s')engager pour Arnaud Montebourg".
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