Sous un ciel bleu et ensoleillé, les sympathisants de Pegida s'étaient donnés rendez-vous à partir de 14H00 GMT sur les bords de l'Elbe, le fleuve traversant la capitale de Saxe, pour protester contre "l'immigration de masse et l'islamisation".
Lutz Bachmann, fondateur de ce mouvement créé à l'automne 2014, n'a pas participé au rassemblement pour cause de maladie, ont annoncé ses organisateurs.
La police, qui a déployé plus de 1.000 membres des forces de l'ordre dans la ville et plusieurs canons à eau pour assurer la sécurité, avait annoncé jeudi attendre quelque 15.000 manifestants pro-Pegida.
Selon une journaliste de l'AFP, ils étaient quelques milliers vers 15H00 GMT, réunis dans le calme, agitant de très nombreux drapeaux et brandissant des pancartes hostiles à la chancelière allemande Angela Merkel, au centre des critiques pour sa politique de main tendue envers les migrants.
En parallèle, plusieurs centaines de personnes ont défilé en début d'après-midi contre Pegida, appelant à la tolérance dans une ville où vivent très peu d'étrangers et qui est pourtant devenue en Allemagne le symbole de la xénophobie. Selon la presse allemande, ces manifestants anti-Pegida étaient un peu plus de 2.000, soit bien moins que les 10.000 attendus par la police.
Sur les pancartes de ces opposants, on pouvait notamment lire des slogans tels que "pas de place pour les nazis" ou encore "nous n'avons besoin ni de xénophobie, ni de démagogie, ni de Pegida".
Pegida, "Patriotes européens contre l'islamisation de l'Occident", mouvement d'extrême droite né en Allemagne à l'automne 2014, avait appelé le 23 janvier à manifester dans 14 pays d'Europe ce samedi.
L'an dernier, l'Allemagne a accueilli 1,1 million de candidats à l'asile, un record absolu.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.