Depuis vendredi, les autorités turques ont commencé à installer de nouvelles tentes dans un camp déjà installé près du poste-frontière afin de faire face à un éventuel nouvel afflux de réfugiés syriens sur le territoire turc.
Selon les derniers chiffres fournis vendredi par l'ONU, 20.000 personnes se bousculent déjà face à Oncupinar, dans la ville syrienne de Bab al-Salama. L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a pour sa part estimé à près de 40.000 le nombre des civils contraints depuis lundi à l'exode par les combats.
L'ONG islamique turque IHH a été autorisés à franchir la frontière pour apporter de l'aide d'urgence, notamment de l'eau, de la nourriture et des couvertures, aux réfugiés syriens massés à Bab al-Salama.
Au moins huit camions d'IHH, célèbre pour avoir affrété une flotille violemment stoppée par l'armée israélienne au large de Gaza en 2010, ont effectué une rotation samedi entre les deux pays, selon une journaliste de l'AFP.
La presse turque a également rapporté samedi que l'agence du gouvernement turc en charge des situations d'urgence (Afad) avait préparé un plan d'accueil d'urgence.
En septembre 2014, les autorités turques avaient été confrontées à l'arrivée en à peine quelques jours de 200.000 Kurdes de Syrie qui fuyaient l'offensive des jihadistes du groupe Etat islamique (EI) sur la ville de Kobané, à une poignée de kilomètres de sa frontière.
La Turquie accueille aujourd'hui plus de 2,5 millions de Syriens sur son sol.
L'Union européenne (UE) a rappelé samedi matin à Ankara son devoir, au regard du droit international, d'accueillir les milliers de réfugiés syriens bloqués à sa frontière.
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