Voilà bientôt huit ans que le portail d’entrée de la Normandie (ou de Paris) a débuté sa mue. Et c’est toute la structure de la gare qui change peu à peu derrière les palissades et les murs aveugles provisoires.
“Trois niveaux ont été creusés en sous-sol, s’ajoutant aux deux déjà existants ; 21 escaliers mécaniques et deux ascenseurs permettront aux visiteurs d’accéder facilement aux lignes de métro et aux deux niveaux de parking, depuis la salle des pas perdus qui va retrouver sa vraie fonction.Le nombre d’écrans d’information sera doublé. Enfin, la nouvelle gare accueillera 10 000 m2 de commerces, soit 80 boutiques ! Un tiers des surfaces a déjà été réservé”, commente Jean-Maurice Sede, le directeur de la gare. “Tout cela dans l’objectif d’une fluidité améliorée.”
Pour les Caennais, principaux usagers de Saint-Lazare, la fin des travaux pourrait rimer avec la fin des ennuis. “C’est loin d’être confortable”, souligne Alexandre, 32 ans. “Il y a peu de moyens de prendre un café, pas de communication sur les travaux, la signalétique des accès est très approximative. Et je crains qu’au bout du compte, il n’y ait pas plus de places assises.” D’autres relativisent. “Si notre gare d’arrivée est aussi bien refaite que la gare de l’Est, cela vaut le coup d’attendre." Tout en s’interrogeant : “Cela va-t-il aussi améliorer le trafic ?”
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