"C'est une décision personnelle. Nous lui avons donné la protection et bien sûr nous maintenons cette protection, les fondements sur lesquels nous lui avons accordé l'asile restent les mêmes", a déclaré à la presse le ministre des Affaires étrangères Ricardo Patiño.
Le groupe de travail de l'ONU sur la détention arbitraire considère illégale la détention M. Assange, a annoncé jeudi la diplomatie suédoise, alors que la justice de ce pays, qui cherche à interroger l'Australien de 44 ans dans une affaire de viol, a émis un mandat d'européen contre lui.
Plus tôt dans la journée, Julian Assange avait affirmé que si le groupe de travail, dont les conclusions étaient attendues vendredi, lui donnait raison, il attendait "la restitution immédiate de (son) passeport et la fin de toute nouvelle tentative de (l)'arrêter".
Le parquet suédois a réagi en assurant que cet avis "n'a aucune incidence formelle sur l'enquête préliminaire en cours dans le cadre de la loi suédoise".
Réfugié depuis juin 2012 dans l'ambassade d'Equateur à Londres, M. Assange refuse de se rendre en Suède de peur d'être extradé vers les États-Unis, où il pourrait se voir reprocher la publication par Wikileaks en 2010 de 500.000 documents classés secret défense sur l'Irak et l'Afghanistan et 250.000 communications diplomatiques.
Après avoir longtemps exclu un interrogatoire à Londres, les magistrats suédois avaient accepté au printemps 2015 de se déplacer pour l'entendre. Il a fallu commencer par signer un accord d'entraide judiciaire entre Suède et Équateur, et les deux pays ne se sont toujours pas mis d'accord sur les modalités de cette audition audition.
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