Et un record de plus. Un ! La voracité parisienne a bien eu raison des 32 matches sans défaite réussis par le FC Nantes en 1994-1995. D'aucuns relèveront qu'à l'époque l'exploit des Canaris s'était produit sur une seule saison et non à cheval entre deux, mais la performance parisienne lui offre une place un peu plus à part dans le foot français.
Quant à sa place en tête du classement, elle est toujours aussi confortable avec ses 22 points d'avance sur Monaco.
C'est sous l'impulsion d'un Ibrahimovic dans tous les bons coups, buteur et passeur décisif, que Paris a poursuivi son inexorable marche en avant, avec en prime la satisfaction d'avoir vu Cavani reprendre des couleurs.
L'Uruguayen a rapidement ouvert le score en bonifiant une subtile ouverture d'Ibrahimovic pour effacer le gardien et cadrer son tir (6e). Il y avait là, dans son but, le signe que le "matador" a recouvré son sang froid après plusieurs matches traversés comme une ombre fébrile. Un onzième but en L1 comme une bonne nouvelle, pour lui qui ambitionne de récupérer sa place de titulaire à deux semaines du 8e de finale aller de Ligue des champions contre Chelsea.
- Ibrahimovic survole les débats -
L'autre bonne nouvelle pour Paris, mais c'est une confirmation cet hiver, Ibrahimovic survole actuellement les débats. Son 20e but en 19 matches de championnat - déjà un meilleur total que la saison passée en 24 matches - en est la preuve indéniable. Sa 7e passe décisive pour Cazani également.
S'il a remis le PSG à l'endroit en reprenant de près en centre tendu de Layvin Kurzawa pour le but du 2-1 (55), peu après que Cavani eut trouvé le poteau sur un lob bien senti, "Zlatan" a surtout été le chef d'orchestre dans le jeu, avant qu'Angel Di Maria n'entre en seconde période, le tout sous les yeux connaisseur de Valdo, ancien astre des années 90.
Dire que Lorient n'effrayait pas le moins du monde Laurent Blanc, pour son centième match de championnat aux commandes de Paris, est apparu comme un euphémisme au regard de l'équipe qu'il alignait, avec notamment les jeunes Augustin et Ongenda en plus dans une attaque à quatre.
Si l'option résulument offensive a permis d'entrevoir des possibilités intéressantes, elle a aussi quelque peu déséquilibré le milieu de terrain après l'ouverture du score de Cavani. Tant est si bien que Lorient a refait surface en égalisant par Guerreiro, qui trompait Trapp d'un tir superbe après une action à trois conduite avec Barthelme et Waris (19e).
La réaction des Bretons joueurs n'a cependant fait que reculer l'échéance à la seconde période où le PSG a alourdi le score par une belle volée à ras de terre de Kurzawa (3-1, 69), histoire de s'éviter une mauvaise surprise et de s'économiser un peu avant le clasico de dimanche à Marseille. Car au Vélodrome, comme au Parc ce mercredi soir, il sera interdit de perdre.
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