Ce projet "d'évolution de (l')organisation" ne "prévoit pas de fermeture d'usine et n'aura pas d'impact sur les effectifs de la R&D", assure le groupe dans un communiqué. Les départs se feront "sur la base du volontariat", insiste une porte-parole.
Selon les informations recueillies par l'AFP auprès de la CGT à l'issue des différentes réunions d'instances du personnel mardi, un total de 1.098 postes doivent être supprimés, dont 657 actuellement occupés (les autres étant vacants, notamment dans la R&D où 296 postes non pourvus seront supprimés).
Selon la CGT et la CFDT, la filiale la plus touchée est la production pharmaceutique SWI (-400 postes occupés), devant la filiale commerciale SAF (-155), les services centraux siège SAG (-102).
La réorganisation doit se faire en deux ans, "d'ici à fin 2017", selon la CGT et la CFDT. Elle comprend également le "transfert juridique" de 870 postes vers les services centraux, précise la CFDT, "près de 1.000" selon la CGT. C'est notamment le cas de 175 postes chez Pasteur (vaccins), où la réorganisation ne passera pas par un plan social.
Le groupe, qui emploie 27.000 salariés en France sur environ 110.000 personnes dans le monde, avait annoncé en novembre un plan d'économies d'1,5 milliard d'euros d'ici à 2018 via un recentrage de son portefeuille d'activités et une réorganisation de l'entreprise en cinq grandes unités commerciales.
Sanofi avait alors chiffré l'impact pour la France à "quelques centaines de postes par an sur une période de trois ans".
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