"Etre ou ne pas être ensemble, telle est la question", a lancé M. Tusk sur Twitter en publiant ses "propositions pour un nouvel accord avec le Royaume-Uni dans l'UE".
Il a proposé mardi un mécanisme de "sauvegarde" pour limiter pendant une période pouvant aller jusqu'à quatre ans les aides sociales aux travailleurs migrants intra-européens qui s'installent sur le sol britannique --mais aussi dans les autres pays de l'UE-- en cas "d'afflux de travailleurs d'autres Etats membres d'une magnitude exceptionnelle".
Ce mécanisme de "frein d'urgence" pourra être activé dans le cas où les services publics d'un pays sont débordés ou si leur Sécurité sociale est victime d'abus répétés.
M. Tusk a également promis à Londres de "respecter les droits et compétences" des pays qui ne sont pas membres de la zone euro.
Il a présenté un "mécanisme" par lequel les neuf pays qui n'ont pas adopté la monnaie unique peuvent faire part de leurs inquiétudes et recevoir "les assurances nécessaires" sur les décisions des 19 autres Etats de l'UE qui l'utilisent.
Mais cela "ne constitue pas un véto et ne pourra retarder des décisions urgentes" en cas de crise financière, a assuré le président du Conseil, en précisant que les détails de son activation doivent encore être discutés.
Ces propositions doivent encore être envoyées dans les capitales européennes puis discutées.
Le Premier ministre britannique David Cameron espère trouver un accord avec les 28 chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE lors d'un sommet les 18 et 19 février à Bruxelles, ce qui lui permettrait d'organiser dès juin prochain un référendum sur le maintien ou non de son pays au sein de l'Union.
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