En 1939, Roger Grégoire, alors âgé de 20 ans, est emmené sur le front. Quelques mois plus tard, il est fait prisonnier et emmené dans le camp de prisonnier de guerre Stalag IV-G en Allemagne. En octobre 1941, il décide de s'évader avec l'un de ses compagnons, René Arqué. "Ils avaient enfilé des uniformes civils pour ne pas éveiller les soupçons des gardes allemands. Ils ont réussi à rejoindre Leipzig, puis Metz", raconte son petit-fils, le Rouennais Stéphane Grandjouan. Pour passer en zone libre, le duo est contraint d'utiliser les réseaux de la résistance.
De l'histoire au scénario
Plus de 70 ans après cet épisode, Stéphane Grandjouan se remémore son enfance auprès de ce grand-père : "Quand j'étais petit, mes cousins et moi lui posions beaucoup de questions sur cette période de sa vie." Roger Grégoire décide alors de coucher son histoire sur le papier. En 1988, il offre à ses proches Évasion, qui raconte son passé. Ce n'est que 27 ans plus tard que Stéphane Grandjouan se penche sur cette biographie. "Je l'ai fait lire au comédien Alexis Desseaux qui m'a dit que j'avais une mine d'or entre les mains."
En début d'année, l'auteur et réalisateur David Kruger scénarise Évasion et le renomme Matricule 89708. "C'était le numéro de mon grand-père quand il était prisonnier." Un scénario rapidement déposé à la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques. Soutenu par sa famille, Stéphane Grandjouan cherche désormais des financements pour que le long-métrage soit réalisé. "Dans l'idéal, j'aimerais que le tournage débute dès 2017."
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